Le fait divers est un genre journalistique requérant du sérieux et dont le traitement ne devrait pas être laissé à des mains inexpertes, a dit mercredi, le journaliste et chroniqueur judiciaire Daouda Mine. «Le fait divers est quelque chose de sérieux, à ne pas laisser aux mains inexpertes», a-t-il dit lors d’une rencontre portant sur «le traitement médiatique des faits divers». Cette rencontre se tient dans le cadre des «cas d’école du Cored» (Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie), dans les médias.
D’après l’Aps, le Cored explique que l’objectif visé à travers ces rencontres périodiques, «est de partir d’exemples concrets, où la presse a failli en termes d’éthique et de déontologie pour sensibiliser le monde des médias sur les bonnes pratiques à adopter à l’avenir». Le fait divers, jadis réservé à la presse écrite, est de plus en plus présent dans les supports de diffusion audiovisuels, suivant "un glissement" constaté depuis quelques années, a fait observer Daouda Mine.
Les rubriques dans lesquelles ces sujets sont traités relatent souvent des faits tragiques, comme des accidents, des meurtres, des vols ou des scandales, rappelle Daouda Mine, par ailleurs président de la Commission de distribution de la Carte nationale de presse. Il note que le traitement des faits divers «impose le devoir de s’initier au langage de la justice», afin de mieux maîtriser les concepts employés. Il faisait allusion à l’usage souvent inapproprié de certains mots comme assassinat, vol, enlèvement, meurtre, homicide, escroquerie ou abus de confiance.
D’après l’Aps, le Cored explique que l’objectif visé à travers ces rencontres périodiques, «est de partir d’exemples concrets, où la presse a failli en termes d’éthique et de déontologie pour sensibiliser le monde des médias sur les bonnes pratiques à adopter à l’avenir». Le fait divers, jadis réservé à la presse écrite, est de plus en plus présent dans les supports de diffusion audiovisuels, suivant "un glissement" constaté depuis quelques années, a fait observer Daouda Mine.
Les rubriques dans lesquelles ces sujets sont traités relatent souvent des faits tragiques, comme des accidents, des meurtres, des vols ou des scandales, rappelle Daouda Mine, par ailleurs président de la Commission de distribution de la Carte nationale de presse. Il note que le traitement des faits divers «impose le devoir de s’initier au langage de la justice», afin de mieux maîtriser les concepts employés. Il faisait allusion à l’usage souvent inapproprié de certains mots comme assassinat, vol, enlèvement, meurtre, homicide, escroquerie ou abus de confiance.