Les pays de la sous-région ouest africaine se préparent à une longue guerre contre le terrorisme. Le grand massacre de Grand-Bassam et les attentats meurtriers de Bamako suivis d’une attaque avortée dans la même ville et aussi l’attaque de Ouagadougou montrent que l’Afrique de l’Ouest est une cible des djihadistes. Leur présence dans le Sahel et leur capacité à exporter leur entreprise meurtrière poussent les autorités à mettre en place des stratégies supranationales pour prévenir ou au moins amoindrir les risques. Avant-hier, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique avait encore affiché son optimisme en écartant toute menace djihadiste, à travers un communiqué qu’il a publié. Cela n’empêche pas de redoubler de vigilance.
A Abidjan hier, le Sénégal, le Mali, le Burkina et la Côte d’IÂvoire ont mis en place une plateforme sécuritaire lors d’une réunion quadripartite sur les menaces terroristes. Les ministres HaÂmed Bakayoko de la Côte d’Ivoire, Simon Compaoré du BurÂkina Faso, Col. Major Salif Traoré du Mali et Abdoulaye Daouda Diallo du Sénégal se sont accordé sur 9 points dont le plus important est le partage d’expériences sur les questions de terrorisme pour une lutte efficace dans cette région de l’AÂfrique, l’établissement d‘une unité d’action et une collaboration systématique entre les différents services de sécurité, l’établissement de documents de voyage fiables pour permettre la traçabilité des mouvements au niveau des frontières. «La réunion a décidé de mutualiser les efforts et les relations entre les services de sécurité, d’établir une unité d’action et de collaboration systématique entre ces services et d’instituer un bulletin d’informations sur les actes criminels liés au terrorisme», a lu Brédou M’Bia, directeur général de la police de Côte d’Ivoire, interrogé par un site ivoirien.
Aujourd’hui, la dimension inéÂdite et internationale de l’Etat isÂlamique et d’autres organisations satellites obligent les différents Etats à développer de nouveaux outils efficaces pour lutter contre le terrorisme. A l’iÂmage de l’Union européenne, consciente de la situation et la néÂcessité de «renforcer notre réponse à la terreur», les pays de l’Uemoa doivent penser à l’ouverture d’un centre de contre-terrorisme pour faciliter le parÂtage d’informations. En attendant, les autorités de ces quatre pays ont annoncé des rencontres régulières et tournantes des ministres en charge de la Sécurité et l’harmonisation des législations nationales en matière de lutte contre le terrorisme. «Les ministres ont décidé d’accélérer la mise en Å“uvre de la carte d’identité biométrique, d’harmoniser les normes de surveillance des frontières», poursuit-il.
Le Quotidien
A Abidjan hier, le Sénégal, le Mali, le Burkina et la Côte d’IÂvoire ont mis en place une plateforme sécuritaire lors d’une réunion quadripartite sur les menaces terroristes. Les ministres HaÂmed Bakayoko de la Côte d’Ivoire, Simon Compaoré du BurÂkina Faso, Col. Major Salif Traoré du Mali et Abdoulaye Daouda Diallo du Sénégal se sont accordé sur 9 points dont le plus important est le partage d’expériences sur les questions de terrorisme pour une lutte efficace dans cette région de l’AÂfrique, l’établissement d‘une unité d’action et une collaboration systématique entre les différents services de sécurité, l’établissement de documents de voyage fiables pour permettre la traçabilité des mouvements au niveau des frontières. «La réunion a décidé de mutualiser les efforts et les relations entre les services de sécurité, d’établir une unité d’action et de collaboration systématique entre ces services et d’instituer un bulletin d’informations sur les actes criminels liés au terrorisme», a lu Brédou M’Bia, directeur général de la police de Côte d’Ivoire, interrogé par un site ivoirien.
Aujourd’hui, la dimension inéÂdite et internationale de l’Etat isÂlamique et d’autres organisations satellites obligent les différents Etats à développer de nouveaux outils efficaces pour lutter contre le terrorisme. A l’iÂmage de l’Union européenne, consciente de la situation et la néÂcessité de «renforcer notre réponse à la terreur», les pays de l’Uemoa doivent penser à l’ouverture d’un centre de contre-terrorisme pour faciliter le parÂtage d’informations. En attendant, les autorités de ces quatre pays ont annoncé des rencontres régulières et tournantes des ministres en charge de la Sécurité et l’harmonisation des législations nationales en matière de lutte contre le terrorisme. «Les ministres ont décidé d’accélérer la mise en Å“uvre de la carte d’identité biométrique, d’harmoniser les normes de surveillance des frontières», poursuit-il.
Le Quotidien