Monsieur le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement ;
Monsieur le Ministre auprès Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Développement des Chemins de fer ;
Mesdames et Messieurs les Ministres représentants des pays frères ;
Monsieur le Directeur général de l’Union internationale des Chemins de fer ;
Monsieur le Président de la Région Afrique de l’Union internationale des Chemins de fer ;
Monsieur le Président de l’Union africaine des Chemins de fer ;
Excellences Mesdames, Messieurs les représentants du corps diplomatiques ;
Chers participants,
Mesdames, Messieurs,
C’est un honneur et un réel plaisir pour moi de présider, au nom du Président de la République Son Excellence Monsieur Macky Sall, cette cérémonie d’ouverture du Forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique.
Cette rencontre est d’autant plus symbolique qu’elle se tient pour la première fois au niveau mondial, pour réfléchir sur la problématique du financement des chemins de fer, avec un accent sur l’Afrique.
Le financement des infrastructures ferroviaires constitue un défi majeur en Afrique, aussi bien au niveau national qu’au niveau continental. En effet, dans la marche vers l’émergence, la construction et/ou la réhabilitation de lignes des chemins de fer, ainsi que le développement des corridors et l’acquisition de matériels roulants sont essentielles.
Or la plupart de nos États sont confrontés en cette période, à de fortes contraintes budgétaires, assorties de difficultés pour trouver les ressources financières nécessaires à la réhabilitation des lignes, à la construction de nouvelles infrastructures, à l’entretien régulier des réseaux ferroviaires et à l’acquisition de matériels roulants qui répondent aux normes et au confort requis.
Mesdames et Messieurs,
La problématique du financement se pose, par ailleurs, sur fond de débat sur la rentabilité des investissements dans le secteur ferroviaire. Au-delà des contributions pertinentes que nous attendons de vos échanges, vous êtes invités à produire une argumentation objective à partir des différentes approches de calcul économique et des démarches stratégiques.
Souvent, les explications avancées pour justifier l’insuffisance des investissements dans les infrastructures ferroviaires en Afrique sont d’ordre subjectif, telles que l’élan de pessimisme sur l’Afrique, la prétendue faiblesse de la structuration des marchés financiers, les fiches des agences de notation ou les doutes sur les dynamiques économiques des pays en développement.
Aussi, voudrais-je rappeler que la rentabilité des investissements publics ne doit pas être analysée à l’aune de la seule rentabilité financière. Tout investissement dans le ferroviaire, accompagné de mesures adéquates renforce la productivité à moyen et long terme de nos économies. Mieux, les programmes d’aménagement et de rééquilibrage des territoires, en termes de capital humain et de capital physique ne pourront être accélérés qu’avec le développement des chemins de fer.
Mesdames et Messieurs,
Il est admis par tous que sans le rail le monde n’aurait pas atteint son niveau actuel de croissance économique. Il faut désormais admettre que nos politiques pour la résilience et nos combats contre les inégalités ne rencontreront pas les succès attendus sans les chemins de fer qui facilitent le développement inclusif, harmonieux et durable. Un réseau ferroviaire performant, peut être couteux au début ; mais il est toujours très profitable à l’avenir !
La relocalisation en cours des industries des pays développés vers les pays émergents, où le coût de la main d’œuvre est plus bas, profite aux pays avec un chemin de fer qui raccorde les ports aux grandes zones d’activités industrielles ou logistiques spécialement aménagées.
En effet, le rail offre beaucoup d’avantages comparatifs par rapport à la route. Le coût par kilomètre de voie ferroviaire réhabilitée est inférieur de 50 % à celui d’une route à deux voies. Par ailleurs, le rail a aussi une meilleure longévité : les routes doivent être entièrement refaites tous les 7 à 10 ans, contre 15 à 20 ans pour les voies ferrées. Sa consommation d’énergie et son empreinte carbone par tonne transportée sont aussi inférieures à celles de la route et des avions, le gain pouvant atteindre en moyenne 80%.
En définitive, un chemin de fer performant engendre toujours des bénéfices économiques multiples avec un impact positif sur le niveau des activités portuaires, une accessibilité vers les régions enclavées, une réduction de la facture énergétique. Dans le contexte actuel de lutte contre les changements climatiques, je voudrais juste rappeler que le transport par chemin de fer consomme quatre fois moins de carburant que par la route.
Mesdames Messieurs,
Dans la stratégie de développement de notre pays, Son Excellence, le Président de la République, Monsieur Macky Sall a fait le pari d’accorder une importance capitale à la relance et au développement des chemins de fer. A ce titre d’ailleurs, le Sénégal a franchi une étape décisive, avec la mise en service du Train Express Régional, un grand projet ferroviaire !
Lors du lancement des travaux du chantier du TER, le Chef de l’État disait « être animé par une volonté inébranlable de changer de paradigme, de vivre notre temps ; une volonté d’épouser la modernité, de regarder l’avenir avec confiance et ambition ».
Notre pays récolte ainsi les fruits d’un pari, qui était certes audacieux, mais qui a permis de mettre à la disposition des populations sénégalaises une infrastructure de transport de masse moderne, rapide, sécuritaire et structurante. Après 21 mois de mise en service commercial, ce sont plus de 32 millions de voyageurs qui ont été transportés par le TER soit une moyenne de plus de 75 mille voyageurs par jour.
Le TER signe l’entrée de notre pays dans une nouvelle ère et replace la problématique de la relance du secteur ferroviaire au cœur des politiques publiques. Ce renouveau ferroviaire a été et demeure notre combat, et celui de mon Gouvernement, bref notre ambition de doter le Sénégal des infrastructures ferroviaires de dernière génération.
En effet, depuis l’arrivée au pouvoir en 2012 du Président de la République Macky SALL, il ne cesse de mesurer l’intérêt vital de ce moyen de transport, si névralgique pour la vie du pays, tant ses effets d’entrainement sont nombreux avec toutes les branches d’activités économiques et sociales.
Mesdames, Messieurs,
Les nations qui veulent réussir ne plafonnent pas leurs ambitions et ne se résignent pas devant les obstacles. Sur le chemin du progrès, l’obstacle ne doit pas être pour nous une limite à ne pas franchir, mais un défi à relever. Nous devons relever, ensemble, le défis du financement des projets ferroviaires.
Ces deux jours de travaux et les recommandations qui en sortiront, nous permettrons de fixer les axes et orientations du financement des infrastructures ferroviaires, dans le contexte de la renaissance du rail partout en Afrique.
Ainsi, il me plait de féliciter et d’encourager le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, son collègue chargé du Développement des Chemins de fer ainsi que leurs collaborateurs, le Directeur général de la Société des Chemins de fer du Sénégal.
J’associe à ces félicitations et tiens à remercier vivement, au nom du Président de la République Monsieur Macky Sall, l’Union internationale des Chemins de fer, l’Union africaine des Chemins de fer, les organisations régionales et les partenaires au développement engagés à développer le transport ferroviaire en Afrique.
C’est avec un sentiment d’espoir que je déclare ouverts les travaux du premier Forum international de Dakar sur le financement des projets ferroviaires.
Je vous remercie de votre bien aimable attention.
Monsieur le Ministre auprès Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Développement des Chemins de fer ;
Mesdames et Messieurs les Ministres représentants des pays frères ;
Monsieur le Directeur général de l’Union internationale des Chemins de fer ;
Monsieur le Président de la Région Afrique de l’Union internationale des Chemins de fer ;
Monsieur le Président de l’Union africaine des Chemins de fer ;
Excellences Mesdames, Messieurs les représentants du corps diplomatiques ;
Chers participants,
Mesdames, Messieurs,
C’est un honneur et un réel plaisir pour moi de présider, au nom du Président de la République Son Excellence Monsieur Macky Sall, cette cérémonie d’ouverture du Forum international sur le financement des projets ferroviaires en Afrique.
Cette rencontre est d’autant plus symbolique qu’elle se tient pour la première fois au niveau mondial, pour réfléchir sur la problématique du financement des chemins de fer, avec un accent sur l’Afrique.
Le financement des infrastructures ferroviaires constitue un défi majeur en Afrique, aussi bien au niveau national qu’au niveau continental. En effet, dans la marche vers l’émergence, la construction et/ou la réhabilitation de lignes des chemins de fer, ainsi que le développement des corridors et l’acquisition de matériels roulants sont essentielles.
Or la plupart de nos États sont confrontés en cette période, à de fortes contraintes budgétaires, assorties de difficultés pour trouver les ressources financières nécessaires à la réhabilitation des lignes, à la construction de nouvelles infrastructures, à l’entretien régulier des réseaux ferroviaires et à l’acquisition de matériels roulants qui répondent aux normes et au confort requis.
Mesdames et Messieurs,
La problématique du financement se pose, par ailleurs, sur fond de débat sur la rentabilité des investissements dans le secteur ferroviaire. Au-delà des contributions pertinentes que nous attendons de vos échanges, vous êtes invités à produire une argumentation objective à partir des différentes approches de calcul économique et des démarches stratégiques.
Souvent, les explications avancées pour justifier l’insuffisance des investissements dans les infrastructures ferroviaires en Afrique sont d’ordre subjectif, telles que l’élan de pessimisme sur l’Afrique, la prétendue faiblesse de la structuration des marchés financiers, les fiches des agences de notation ou les doutes sur les dynamiques économiques des pays en développement.
Aussi, voudrais-je rappeler que la rentabilité des investissements publics ne doit pas être analysée à l’aune de la seule rentabilité financière. Tout investissement dans le ferroviaire, accompagné de mesures adéquates renforce la productivité à moyen et long terme de nos économies. Mieux, les programmes d’aménagement et de rééquilibrage des territoires, en termes de capital humain et de capital physique ne pourront être accélérés qu’avec le développement des chemins de fer.
Mesdames et Messieurs,
Il est admis par tous que sans le rail le monde n’aurait pas atteint son niveau actuel de croissance économique. Il faut désormais admettre que nos politiques pour la résilience et nos combats contre les inégalités ne rencontreront pas les succès attendus sans les chemins de fer qui facilitent le développement inclusif, harmonieux et durable. Un réseau ferroviaire performant, peut être couteux au début ; mais il est toujours très profitable à l’avenir !
La relocalisation en cours des industries des pays développés vers les pays émergents, où le coût de la main d’œuvre est plus bas, profite aux pays avec un chemin de fer qui raccorde les ports aux grandes zones d’activités industrielles ou logistiques spécialement aménagées.
En effet, le rail offre beaucoup d’avantages comparatifs par rapport à la route. Le coût par kilomètre de voie ferroviaire réhabilitée est inférieur de 50 % à celui d’une route à deux voies. Par ailleurs, le rail a aussi une meilleure longévité : les routes doivent être entièrement refaites tous les 7 à 10 ans, contre 15 à 20 ans pour les voies ferrées. Sa consommation d’énergie et son empreinte carbone par tonne transportée sont aussi inférieures à celles de la route et des avions, le gain pouvant atteindre en moyenne 80%.
En définitive, un chemin de fer performant engendre toujours des bénéfices économiques multiples avec un impact positif sur le niveau des activités portuaires, une accessibilité vers les régions enclavées, une réduction de la facture énergétique. Dans le contexte actuel de lutte contre les changements climatiques, je voudrais juste rappeler que le transport par chemin de fer consomme quatre fois moins de carburant que par la route.
Mesdames Messieurs,
Dans la stratégie de développement de notre pays, Son Excellence, le Président de la République, Monsieur Macky Sall a fait le pari d’accorder une importance capitale à la relance et au développement des chemins de fer. A ce titre d’ailleurs, le Sénégal a franchi une étape décisive, avec la mise en service du Train Express Régional, un grand projet ferroviaire !
Lors du lancement des travaux du chantier du TER, le Chef de l’État disait « être animé par une volonté inébranlable de changer de paradigme, de vivre notre temps ; une volonté d’épouser la modernité, de regarder l’avenir avec confiance et ambition ».
Notre pays récolte ainsi les fruits d’un pari, qui était certes audacieux, mais qui a permis de mettre à la disposition des populations sénégalaises une infrastructure de transport de masse moderne, rapide, sécuritaire et structurante. Après 21 mois de mise en service commercial, ce sont plus de 32 millions de voyageurs qui ont été transportés par le TER soit une moyenne de plus de 75 mille voyageurs par jour.
Le TER signe l’entrée de notre pays dans une nouvelle ère et replace la problématique de la relance du secteur ferroviaire au cœur des politiques publiques. Ce renouveau ferroviaire a été et demeure notre combat, et celui de mon Gouvernement, bref notre ambition de doter le Sénégal des infrastructures ferroviaires de dernière génération.
En effet, depuis l’arrivée au pouvoir en 2012 du Président de la République Macky SALL, il ne cesse de mesurer l’intérêt vital de ce moyen de transport, si névralgique pour la vie du pays, tant ses effets d’entrainement sont nombreux avec toutes les branches d’activités économiques et sociales.
Mesdames, Messieurs,
Les nations qui veulent réussir ne plafonnent pas leurs ambitions et ne se résignent pas devant les obstacles. Sur le chemin du progrès, l’obstacle ne doit pas être pour nous une limite à ne pas franchir, mais un défi à relever. Nous devons relever, ensemble, le défis du financement des projets ferroviaires.
Ces deux jours de travaux et les recommandations qui en sortiront, nous permettrons de fixer les axes et orientations du financement des infrastructures ferroviaires, dans le contexte de la renaissance du rail partout en Afrique.
Ainsi, il me plait de féliciter et d’encourager le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, son collègue chargé du Développement des Chemins de fer ainsi que leurs collaborateurs, le Directeur général de la Société des Chemins de fer du Sénégal.
J’associe à ces félicitations et tiens à remercier vivement, au nom du Président de la République Monsieur Macky Sall, l’Union internationale des Chemins de fer, l’Union africaine des Chemins de fer, les organisations régionales et les partenaires au développement engagés à développer le transport ferroviaire en Afrique.
C’est avec un sentiment d’espoir que je déclare ouverts les travaux du premier Forum international de Dakar sur le financement des projets ferroviaires.
Je vous remercie de votre bien aimable attention.