DÉMANTÈLEMENT DU GANG DE LA TERREUR DE MBEUBEUSS ET VDN A MALIKA: le sanguinaire caïd K. Thioye et ses «lieutenants» «Ndéry King», «Mbeuss» et «Kaad Gi» arrêtés
Les gangsters, qui opéraient nuitamment aux alentours de la décharge de Mbeubeuss et de la nouvelle voie de dégagement nord (Vdn) de Malika et environs, ont été mis aux arrêts par les flics du commissariat de police de l’arrondissement. Quatre des huit éléments de la bande ont été pris dans la nasse et gardés à vue.
Opération coup de poing réussie avec brio par les limiers de l’arrondissement de Malika. Après des investigations rondement menées, suivies d’infiltrations et filatures, les hommes du commandant de police Thiaw ont mis fin au long calvaire des populations, qui vivaient la peur au ventre et étaient mise sous la coupe réglée d’un redoutable groupe de huit brigands, armés de machettes, de couteaux et de coupe-coupe. Ces derniers ont fait plusieurs victimes, dont un militaire nommé Babacar Mbaye et un sérigraphe du nom de Serigne Mangane. Il s’agit d’un gang de durs à cuire, dont les noms de guerre ronflants donnent des sueurs froides, ceci rien qu’à l’évocation desdits noms. De véritables gangsters doublés de tueurs de sang froid.
Une vingtaine de plaintes à la police pour agression avec usage d’armes blanches et vol
Après une vingtaine de plaintes pour agressions et vols, rapportent nos sources, les éléments de la brigade de recherches (Br) entrent en action et lancent la traque aux malfaiteurs. Ils multiplient les opérations de sécurisation et des patrouilles de rafle policière pour coincer les brigands. Qui parviennent tout le temps à passer entre les mailles du filet des flics en civil et poursuivent leur razzia nocturne à la décharge de Mbeubeuss et sur la nouvelle Vdn de Malika. Ils frappent parfois en début de soirée à visage découvert, au nez et à la barbe des policiers, et profèrent des menaces contre toute forme de dénonciation par les habitants de la localité. Ils organisent souvent des expéditions punitives contre des supposés mouchards et installent ainsi un véritable climat de terreur et une peur bleue dans la commune.
La méthode payante de l’infiltration, filature et planque des éléments de la brigade de recherches
Mais, en bons flics, les patrouilleurs en civil changent de stratégie, lancent des opérations de vérification d’identité aux quatre coins de la commune et procèdent à des auditions à tout-va aux fins de mettre des noms sur la bande de terreur. Ainsi, ils identifient le sanguinaire chef de gang sous le nom de K. Thioye, localisent le domicile de ses parents, situé derrière le marché de Malika Terminus et installent un dispositif de planque et surveillance secrète aux alentours de la maison. C’était le jeudi 2 août dernier. Quelques minutes après, ils aperçoivent le redoutable caïd K. Thioye, qui marche seul dans la rue et se dirige vers leur domicile. Sans tarder, les policiers embusqués sortent du bois, surprennent le malfaiteur et lui passent la paire de menottes. Ils l’embarquent dans le panier à salades et le conduisent manu-militari au commissariat de police.
Le chef de gang, arrêté en premier, coopère avec la police et piège ses «lieutenants» qui passent à la trappe
Cuisiné à la police, le brigand en chef craque, crache le morceau et accepte de coopérer avec les flics aux fins de démanteler son gang. Il bat alors le rappel de sa meute d’agresseurs armés, par un rendez-vous en toute urgence chez lui, dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 août courant. Seul un de ses «hommes» nommé Vincent S. alias «Ndéry King» se pointe au Rv et débarque avec un colis de 1,750 kg de chanvre indien et une machette à la lame scintillante. Ce dernier est aussitôt interpellé et mis aux arrêts par les flics en embuscade dans les parages. S’ensuivent, durant la même nuit du jeudi, d’autres éléments du gang, notamment, Abdou S. alias «Mbeuss» et Ahmet D. dit «Kaad Gi». Ils sont présentement en garde-à-vue dans les locaux du commissariat. Le reste de la bande fait l’objet d’intenses recherches. Les quatre éléments de la bande qui manquent à l’appel, sont déjà identifiés et localisés.
Vieux Père NDIAYE
FILM DE L’AGRESSION DE QUELQUES VICTIMES DE LA BANDE DE HUIT GANGSTERS
Comment le militaire B. Mbaye, qui voulait secourir un individu, a été sauvagement agressé
Le soldat Babacar Mbaye a failli payer de sa vie sa volonté d’extirper un individu des griffes des malfaiteurs. C’était au quartier Ndiago de Malika. Après sa prière de timis dans la mosquée, soufflent nos sources, le militaire, qui entendait des cris de détresse dans la rue, se précipita au dehors et tomba sur une scène d’agression. Sans réfléchir, il adopta une attitude chevaleresque et décida d’intervenir pour sauver le bonhomme. Qui a été malmené et poignardé à plusieurs reprises sur différentes parties du corps, notamment, à l’abdomen. Le militaire a été sauvagement pris à partie et poignardé aussi.
Une fille extirpée du véhicule de son amant et violée à tour de rôle devant lui sur la Vdn
Une autre scène d’agression, pour le moins rocambolesque, a été également enregistrée parmi tant d’autres sur la nouvelle Vdn de Malika. Une fille – qui était en galante compagnie avec son petit-ami à bord d’un véhicule au bord de la route – a été prise pour cible par le gang des huit malfaiteurs. Ils ont surpris nuitamment le couple d’amants et les ont tenus en respect avec leurs armes blanches. Ils ont d’abord détroussé le copain, avant d’extirper la fille du véhicule. Ils l’ont ensuite déshabillée, allongée sur l’asphalte et violée à tour de rôle. Le sérigraphe Serigne Mangane a subi le même sort sur la route. Il revenait de son lieu de travail et avait emprunté la Vdn lorsqu’il a croisé le chemin des brigands. Qui l’ont sauvagement rudoyé et grièvement blessé.
D’autres victimes annoncées au commissariat de police pour déposition sur procès-verbal
D’autres victimes pourraient se signaler à la police pour sacrifier au rituel des dépositions sur procès-verbal (Pv), avant la clôture de l’enquête préliminaire par le déferrement au parquet des mis en cause lundi prochain.
V. P. NDIAYE
HISTOIRE INSOLITE A YEUMBEUL
Un repris de justice vole 2 portables, fait une chute, se fracture le bassin et se fait lyncher
Malgré ses nombreuses arrestations par la police de Yeumbeul et emprisonnements pour vol et détention et usage de chanvre indien, entre autres, Ibrahima S. n’en a cure. Après avoir volé deux téléphones portables chez des dames à Yeumbeul, il a été pourchassé par une foule en furie, qui criait au voleur. Pris de panique, il a fait une chute brutale du haut du mur de clôture d’une maison voisine et s’est retrouvé avec une fracture du bassin et une luxation interne des phalanges de la main gauche. Ne pouvant plus courir, il a tenté de se sauver à quatre pattes. Mais, il a été lynché sauvagement et abandonné dans la rue. Il a été admis au service des urgences de l’hôpital de Pikine. Il serait entre la vie et la mort.
Vieux Père NDIAYE
jotaay.net