Les maires de Ngogom Baboucar Ndiaye, Dr Mathioro Fall de Thiakhar de même que les conseillers municipaux Fatou Sène et Malick Sarr ayant introduit un recours auprès des représentants de l’Etat pour l’annulation du mandat de la présidente du Conseil départemental de Bambey pour cumul de mandats exigent d’Aida Mbodj le remboursement des sommes qu’elle a perçues à la tète du Conseil départemental durant les 20 mois avant sa destitution.
« Devant la rareté des moyens du Conseil départemental, nous sommes en droit d’exiger que soient remboursées toutes les sommes indûment perçues durant les 20 mois, allant des indemnités de représentation à celles de logement », adit Abdoulaye Konté. Dans sa diatribe contre Aïda Mbodj, le porte-parole des élus locaux de Bambey, membres de Bby, a passé en revue les diverses dispositions de la loi contre le cumul de mandats avant de faire remarquer que « même sur un recours formulé par un simple citoyen, la présidente du Conseil départemental doit perdre son mandat car elle est élue en juillet 2014. Or, elle a attendu le 03 mars 2016 pour démissionner ». Qui plus est, a-t-il dit, « la démission à une collectivité pour être recevable obéit à des procédures aux termes des dispositions 160 du code général des collectivités locales en vertu desquelles les démissions volontaires sont adressées par lettre recommandée au maire avec copie recommandée au représentant de l’Etat. La preuve, elle a été appelée et déclarée absente et non démissionnaire jusqu’au dernier Conseil municipal tenu le 29 février 2016 ».
En conséquence, notera-t-il, « dans tous les cas de figure, l’ex-présidente du Conseil départemental est dans l’illégalité total durant 20 mois ». En outre, souligne le porte-parole des élus locaux de Bambey, membres de Bby, Aida Mbodji doit présenter ses excuses au peuple sénégalais pour avoir violé la loi. Pour celui-ci, elle devrait songer en effet à demander pardon à la population de Bambey pour avoir abusé de sa confiance mais aussi demander pardon au peuple sénégalais dont elle a bafoué les lois en tant que député.
Sud Quotidien
« Devant la rareté des moyens du Conseil départemental, nous sommes en droit d’exiger que soient remboursées toutes les sommes indûment perçues durant les 20 mois, allant des indemnités de représentation à celles de logement », adit Abdoulaye Konté. Dans sa diatribe contre Aïda Mbodj, le porte-parole des élus locaux de Bambey, membres de Bby, a passé en revue les diverses dispositions de la loi contre le cumul de mandats avant de faire remarquer que « même sur un recours formulé par un simple citoyen, la présidente du Conseil départemental doit perdre son mandat car elle est élue en juillet 2014. Or, elle a attendu le 03 mars 2016 pour démissionner ». Qui plus est, a-t-il dit, « la démission à une collectivité pour être recevable obéit à des procédures aux termes des dispositions 160 du code général des collectivités locales en vertu desquelles les démissions volontaires sont adressées par lettre recommandée au maire avec copie recommandée au représentant de l’Etat. La preuve, elle a été appelée et déclarée absente et non démissionnaire jusqu’au dernier Conseil municipal tenu le 29 février 2016 ».
En conséquence, notera-t-il, « dans tous les cas de figure, l’ex-présidente du Conseil départemental est dans l’illégalité total durant 20 mois ». En outre, souligne le porte-parole des élus locaux de Bambey, membres de Bby, Aida Mbodji doit présenter ses excuses au peuple sénégalais pour avoir violé la loi. Pour celui-ci, elle devrait songer en effet à demander pardon à la population de Bambey pour avoir abusé de sa confiance mais aussi demander pardon au peuple sénégalais dont elle a bafoué les lois en tant que député.
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