Pour Hakima El Haité, Ministre marocaine de l'Environnement, l'Afrique a le plus grand réservoir de développement même si sur le plan industriel le continent accuse un certain retard. L’intervention du ministre fait suite à la rencontre du Bureau de la CEA en Afrique du Nord qui rendait son rapport sur l'«Industrie et économie verte en Afrique du Nord : Enjeux, pratiques et Enseignements».
Pendant quatre jours, souligne un communiqué, plus de 150 délégués, experts, chercheurs, représentants du secteur privé et de la société civile de toute l'Afrique du Nord examineront l'évolution des contextes macro-économiques et sociaux dans la région et formuleront des recommandations pour une industrialisation plus respectueuse de l'environnement.
Selon Habib Ben Yahia, Secrétaire Général de l'Union pour le Maghreb Arabe, pour réaliser un développement constant et inclusif, il faut la combinaison de deux choses : le développement des infrastructures et l'approfondissement du processus d'intégration. Ces deux conditions permettront à l'Afrique, y compris au Maghreb, non seulement d'émerger mais aussi de réduire sa dépendance vis à vis des marchés traditionnels et de la gamme de produits exportés jusque-là.
La Commission Economique pour l'Afrique (CEA) est l'une des cinq commissions régionales du Conseil Economique et Social de l'ONU (ECOSOC). Son Bureau pour l'Afrique du Nord a pour mission de soutenir le développement des sept pays de la sous-région (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie et Soudan) en les aidant à formuler et mettre en œuvre des politiques et programmes à même de contribuer à leur transformation économique et sociale.