Pour certains députés, à l’image de Moustapha Cissé Lô et Ibrahima Lô, il n’est pas question de rater le passage du ministre de l’Education à l’Hémicycle. L’occasion est idéale pour eux et certains de leurs collègues de jeter l’anathème sur les syndicats d’enseignants. Et, ils s’en sont donné à cœur joie. Moustapha Cissé Lô a été le plus virulent parmi tous. « Il faut couper leur salaire ou même les exclure. Des gens qui n’ont que 5 personnes créent leur syndicat et prennent l’école en otage. Si on m’avait confié le pays pour juste une année, il n’y aurait plus de grève. Je serais comme Yahya Jammeh », clame-t-il. Après lui, un autre Lô, de son prénom Ibrahima. « Que les enseignants ne nous fatiguent pas ! Vous ne pouvez pas faire plus. Il faut éradiquer les syndicats, enlever les enseignants qui sont là et ramener les retraités pour redresser le système. On ne peut pas compter sur eux », fulmine-t-il.
Une opinion qe ne partagent pas deux de leurs collègues. Ndèye Lucie Cissé a d’emblée préféré prendre ses distances. « Je ne suis pas d’accord avec le projet des syndicats et des enseignants. Il y a syndicats et syndicats. Ce n’est pas juste de mettre tout le monde dans le même sac », relativise-t-elle. Quant à Hélène Tine, elle a invité le ministre à ne pas accepter l’invitation qui lui est faite de forger un bras de fer avec les enseignants. Pour elle, la solution est dans l’élection de représentativité syndicale. Une élection qui justement aura lieu avant la fin de l’année 2016, selon le ministre.
S’agissant de l’appel à éviter la confrontation, elle a trouvé une oreille attentive. Serigne Mbaye Thiam fait remarquer aux députés que la grève est très constitutionnelle et qu’il ne faut pas jeter l’opprobre sur les enseignants. « Je leur rends hommage. Il faut reconnaître les efforts de la majorité d’entre eux », tempère-t-il à son tour. Pour lui, rendre hommage aux méritants permet de rappeler à l’ordre ceux qui s’écartent du bon chemin.
Une opinion qe ne partagent pas deux de leurs collègues. Ndèye Lucie Cissé a d’emblée préféré prendre ses distances. « Je ne suis pas d’accord avec le projet des syndicats et des enseignants. Il y a syndicats et syndicats. Ce n’est pas juste de mettre tout le monde dans le même sac », relativise-t-elle. Quant à Hélène Tine, elle a invité le ministre à ne pas accepter l’invitation qui lui est faite de forger un bras de fer avec les enseignants. Pour elle, la solution est dans l’élection de représentativité syndicale. Une élection qui justement aura lieu avant la fin de l’année 2016, selon le ministre.
S’agissant de l’appel à éviter la confrontation, elle a trouvé une oreille attentive. Serigne Mbaye Thiam fait remarquer aux députés que la grève est très constitutionnelle et qu’il ne faut pas jeter l’opprobre sur les enseignants. « Je leur rends hommage. Il faut reconnaître les efforts de la majorité d’entre eux », tempère-t-il à son tour. Pour lui, rendre hommage aux méritants permet de rappeler à l’ordre ceux qui s’écartent du bon chemin.