Ce n’est pas demain la veille que les syndicats d'enseignants vont enterrer la hache de guerre dans leur bras de fer avec le gouvernement. Le Cusems (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants du moyens secondaires) et le Grand cadre ont tenu, hier, une conférence de presse pour annoncer la poursuite de leur combat jusqu’à la satisfaction de leurs doléances. Après le débrayage suivi d’assemblées générales, les enseignants affiliés à ces syndicats vont observer, aujourd’hui, une grève générale sur l’étendue du pays. Le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye, affirme, dans Walf Quotidien, que « la confiance est rompue » entre les enseignants et le gouvernements malgré les promesses faites. C’est pourquoi il tient l’Etat comme responsable des soubresauts notés dans le secteur. M. Ndoye affirme que l’Etat, pour masquer ses carences, a orchestré une campagne de communication pour intoxiquer l’opinion afin de la retourner contre les enseignants. Aussi, invitent-ils leurs militants et sympathisants à redoubler de vigilance et de mobilisation pour contraindre le gouvernement à respecter enfin ses engagements.
