Les étudiants originaires de la Casamance à Dakar se disent préoccupés par la situation qui prévoit en Gambie. Et pour cause, la solution militaire agitée par certaines personnalités comme l'unique solution pour faire amener le président Yaya Jammeh à quitter le pouvoir. Une telle option, ont-t-il indiqué "serait lourde de conséquences" puisqu'elle ne va pas épargner le Sénégal, particulièrement la Casamance, en proie à un conflit arme vieux de plus de trente ans.
"Nous sommes nés et avons grandis dans la crise et la psychose. Notre avenir a même été hypothéqué par la crise Casamançaise, qui est différente d'une guerre. Pour cette raison, nous invitons les chefs d'Etat de la CEDEAO à exploiter la voie diplomatique pour trouver la solution à la crise en Gambie. Nous interpellons l'ensemble des parties prenantes d'accepter le dialogue pour conduire le peuple vers un lendemain meilleur. Nous invitons aussi l’ensemble des personnes qui se disent amoureux de leur pays à porter la voix de leur peuple", a déclaré Mamina Diemé, un des responsables des étudiants de la Casamance à Dakar.
Lundi, une délégation de quatre chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest a été dépêchée en Gambie pour tenter de trouver une solution. La délégation conduite par la présidente en exercice de la CEDEAO, la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf est rentrée sans faire revenir Yaya Jammeh sur sa décision. Son parti Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (Aprc) avait déposé le jour même un recours devant la Cour suprême pour demander l’annulation des résultats de la présidentielle du 1er décembre qui avait vu la victoire de l’opposant Adama Barrow. Les chefs d'Etat de la CEDEAO se réuniront samedi 17 décembre 2016 pour apprécier la situation.
"Nous sommes nés et avons grandis dans la crise et la psychose. Notre avenir a même été hypothéqué par la crise Casamançaise, qui est différente d'une guerre. Pour cette raison, nous invitons les chefs d'Etat de la CEDEAO à exploiter la voie diplomatique pour trouver la solution à la crise en Gambie. Nous interpellons l'ensemble des parties prenantes d'accepter le dialogue pour conduire le peuple vers un lendemain meilleur. Nous invitons aussi l’ensemble des personnes qui se disent amoureux de leur pays à porter la voix de leur peuple", a déclaré Mamina Diemé, un des responsables des étudiants de la Casamance à Dakar.
Lundi, une délégation de quatre chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest a été dépêchée en Gambie pour tenter de trouver une solution. La délégation conduite par la présidente en exercice de la CEDEAO, la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf est rentrée sans faire revenir Yaya Jammeh sur sa décision. Son parti Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (Aprc) avait déposé le jour même un recours devant la Cour suprême pour demander l’annulation des résultats de la présidentielle du 1er décembre qui avait vu la victoire de l’opposant Adama Barrow. Les chefs d'Etat de la CEDEAO se réuniront samedi 17 décembre 2016 pour apprécier la situation.
