Le conflit casamançais n’a pas fait que des morts, des blessés et des victimes de mines (antichar et antipersonnel) ; il a tristement brillé par son lot de portés disparus. Ces personnes disparues qui n’ont laissé aucune trace derrière depuis, constituent une catégorie de victimes qui continue de semer désolation et résignation chez les proches de ces personnes devenues depuis introuvables. Il faut remonter en 1995, pour assister au premier feuilleton de personnes portées disparues dans la région naturelle de Casamance.
Le 6 avril 1995, dans la région de Ziguinchor, les couples français Martine et Jean Paul Gagnaire et Catherine et Claude Cave (soit 4 touristes), en vacances en Casamance, disparaitront mystérieusement sur l’axe Ziguinchor-Cap Skirring. Ils n’arriveront jamais dans la cité balnéaire du Cap Skirring qu’ils devaient rejoindre pour leur excursion. Ont-ils été tués par les éléments rebelles supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) ? Ni les autorités sénégalais encore moins celles françaises, n’arriveront à confirmer leur mort. Seul leur véhicule sera retrouvé. Le MFDC n’a aussi jamais revendiqué «cette prise d’otages».
Suite à cet épisode douloureux entouré de mystère, il faudra attendre une vingtaine d’années après, pour assister encore à un autre feuilleton de personnes portées disparues en Casamance. En août 2018, alors qu’on n’avait pas encore fini de pleurer les 14 bûcherons froidement abattus par un commando armé dans la forêt de Boffa-Bayotte, quatre jeunes coupeurs de bois disparaissent dans la zone de Boussoloum.
Leurs familles, dans une totale résignation, n’ont toujours pas de nouvelles de leurs proches. Parties à la cueillette de fruits sauvages dans la forêt de Boussoloum, dans la commune de Boutoupa Camaracounda, (département de Ziguinchor), le 4 aout 2018, ces quatre personnes sont depuis introuvables. Une lueur d’espoir avait pourtant jailli au sein de leurs familles lorsque, quelques mois après leur disparition, un exploitant forestier avait déclaré les avoir vus entre les mains d’éléments armées. Une fausse alerte qui a depuis replongé leurs familles dans l’inquiétude et la totale résignation.
D’après "Sud Quotidien", c'est le même sentiment chez la famille de ce jeune étudiant de l’Université virtuel du Sénégal (UVS), lui aussi porté disparu en 2019, dans la zone de Goudomp, dans la région de Sédhiou. Il était parti à la recherche des bœufs de son père, volés par des individus inconnus. Il a suivi les traces de ces voleurs ; mais il ne reviendra plus jamais. Une liste de portés disparus qui n’est peut-être pas exhaustive, mais qui s’est allongée au fil des années de ce conflit de quarante ans d'âge, qui continue de garder un gros mystère sur ces portés disparus.
Une dizaine de personnes, dont on n’a jamais retrouvé les traces dans les forêts casamançaises, «jadis» sanctuaire d’éléments armés.
Le 6 avril 1995, dans la région de Ziguinchor, les couples français Martine et Jean Paul Gagnaire et Catherine et Claude Cave (soit 4 touristes), en vacances en Casamance, disparaitront mystérieusement sur l’axe Ziguinchor-Cap Skirring. Ils n’arriveront jamais dans la cité balnéaire du Cap Skirring qu’ils devaient rejoindre pour leur excursion. Ont-ils été tués par les éléments rebelles supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) ? Ni les autorités sénégalais encore moins celles françaises, n’arriveront à confirmer leur mort. Seul leur véhicule sera retrouvé. Le MFDC n’a aussi jamais revendiqué «cette prise d’otages».
Suite à cet épisode douloureux entouré de mystère, il faudra attendre une vingtaine d’années après, pour assister encore à un autre feuilleton de personnes portées disparues en Casamance. En août 2018, alors qu’on n’avait pas encore fini de pleurer les 14 bûcherons froidement abattus par un commando armé dans la forêt de Boffa-Bayotte, quatre jeunes coupeurs de bois disparaissent dans la zone de Boussoloum.
Leurs familles, dans une totale résignation, n’ont toujours pas de nouvelles de leurs proches. Parties à la cueillette de fruits sauvages dans la forêt de Boussoloum, dans la commune de Boutoupa Camaracounda, (département de Ziguinchor), le 4 aout 2018, ces quatre personnes sont depuis introuvables. Une lueur d’espoir avait pourtant jailli au sein de leurs familles lorsque, quelques mois après leur disparition, un exploitant forestier avait déclaré les avoir vus entre les mains d’éléments armées. Une fausse alerte qui a depuis replongé leurs familles dans l’inquiétude et la totale résignation.
D’après "Sud Quotidien", c'est le même sentiment chez la famille de ce jeune étudiant de l’Université virtuel du Sénégal (UVS), lui aussi porté disparu en 2019, dans la zone de Goudomp, dans la région de Sédhiou. Il était parti à la recherche des bœufs de son père, volés par des individus inconnus. Il a suivi les traces de ces voleurs ; mais il ne reviendra plus jamais. Une liste de portés disparus qui n’est peut-être pas exhaustive, mais qui s’est allongée au fil des années de ce conflit de quarante ans d'âge, qui continue de garder un gros mystère sur ces portés disparus.
Une dizaine de personnes, dont on n’a jamais retrouvé les traces dans les forêts casamançaises, «jadis» sanctuaire d’éléments armés.