La crise scolaire qui secoue le pays depuis plusieurs mois maintenant, tarde à connaître son épilogue. Pour trouver un dénouement heureux à ce statu quo sans fin entre l'État et les enseignants, le mouvement Frapp/France dégage, entre en jeu. Une conférence de presse est organisée hier dans ses locaux.
L'organisation anti-française n'est pas seule dans ce combat. Elle compte dans ses rangs le Collectif des gouvernements scolaires du département de Dakar, parmi lesquels Blaise Diagne, Lamine Guèye et John Fitzgerald Kennedy. D’ailleurs, elle accompagnera les élèves dans leur marche ce jeudi”. Elle partira, selon le mouvement, du rondpoint Ngor au siège de l'Unesco. Un itinéraire et surtout un point de chute choisi pour sa “symbolique”.
Dans une salle bondée du siège de Frapp/France dégage, Guy Marius Sagna, comme à son habitude, n'y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer l'état de l'éducation nationale depuis quelques semaines.
“Nous déplorons la situation de l'école sénégalaise. Cela fera bientôt trois mois que le système éducatif est paralysé. Le simple fait que ces élèves, qui devaient être en salles de classe, soient à cette conférence de presse, démontre qu'il y a un réel problème”, constate Guy Marius Sagna. Pourquoi l'État ne se mobilise pas “de façon sérieuse et efficace” pour régler définitivement cette situation “qui n'a que trop duré” ? Monsieur Sagna va plus loin en dénonçant “l'égoïsme des gouvernants”
Si cette situation perdure, selon lui, “c'est parce qu'aucun enfant d'un ministre ou d'un DG ne fréquente ces établissements publics”. D’ailleurs, dénonce-t-il, “les enfants de ceux qui nous dirigent sont tous inscrits dans des écoles françaises. Ils n'en ont vraiment pas cure de l'école du Sénégalais lambda”
En vrai défenseur de l'école, le membre-fondateur du Frapp a évoqué les méthodes de lutte “pacifiques et républicaines” des élèves. Il a, par la même occasion, convié le préfet de Dakar ainsi que les forces de l'ordre à respectivement ''autoriser et accompagner les manifestations pacifiques des apprenants qui ne demandent que le respect de l'un de leurs droits les plus fondamentaux : étudier”. “Que les policiers et autres gendarmes qui, certes, ne font qu'obéir à des ordres, fassent preuve de plus de diplomatie, car en face d'eux, ce sont leurs nièces, neveux, frères et sœurs”, leur rappelle Guy Marius Sagna. Il a invité les populations sénégalaises à davantage “s'approprier ce combat”, car si une solution rapide et idoine n'est pas trouvée, “les répercussions pourraient s'étendre sur des génération
Guy Marius Sagna a amèrement constaté que depuis 1996, l'année de son obtention du baccalauréat, “la même problématique autour de l'éducation subsiste encore”. “À l'époque déjà, notre examen du Bac s'était tenu au mois de septembre et si rien n'est fait, le même scénario risque de se reproduire, plus d'un quart de siècle après”, prévient-il.
Abdoulaye Ba du lycée mixte Maurice Delafosse est venu conforter la position de son camarade en expliquant leur attitude de grévistes. “Nous sommes dehors, parce que la situation nous a contraints à envahir les rues. Or, notre place se trouve dans les salles de classe”, déplore le jeune homme. “Nous profitons de cette occasion que nous offre Frapp pour présenter nos excuses à nos camarades du privé. Notre attitude peut sembler égoïste, mais c'est pour la bonne cause, un bien pour un mal”, reconnaît-il.
L'organisation anti-française n'est pas seule dans ce combat. Elle compte dans ses rangs le Collectif des gouvernements scolaires du département de Dakar, parmi lesquels Blaise Diagne, Lamine Guèye et John Fitzgerald Kennedy. D’ailleurs, elle accompagnera les élèves dans leur marche ce jeudi”. Elle partira, selon le mouvement, du rondpoint Ngor au siège de l'Unesco. Un itinéraire et surtout un point de chute choisi pour sa “symbolique”.
Dans une salle bondée du siège de Frapp/France dégage, Guy Marius Sagna, comme à son habitude, n'y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer l'état de l'éducation nationale depuis quelques semaines.
“Nous déplorons la situation de l'école sénégalaise. Cela fera bientôt trois mois que le système éducatif est paralysé. Le simple fait que ces élèves, qui devaient être en salles de classe, soient à cette conférence de presse, démontre qu'il y a un réel problème”, constate Guy Marius Sagna. Pourquoi l'État ne se mobilise pas “de façon sérieuse et efficace” pour régler définitivement cette situation “qui n'a que trop duré” ? Monsieur Sagna va plus loin en dénonçant “l'égoïsme des gouvernants”
Si cette situation perdure, selon lui, “c'est parce qu'aucun enfant d'un ministre ou d'un DG ne fréquente ces établissements publics”. D’ailleurs, dénonce-t-il, “les enfants de ceux qui nous dirigent sont tous inscrits dans des écoles françaises. Ils n'en ont vraiment pas cure de l'école du Sénégalais lambda”
En vrai défenseur de l'école, le membre-fondateur du Frapp a évoqué les méthodes de lutte “pacifiques et républicaines” des élèves. Il a, par la même occasion, convié le préfet de Dakar ainsi que les forces de l'ordre à respectivement ''autoriser et accompagner les manifestations pacifiques des apprenants qui ne demandent que le respect de l'un de leurs droits les plus fondamentaux : étudier”. “Que les policiers et autres gendarmes qui, certes, ne font qu'obéir à des ordres, fassent preuve de plus de diplomatie, car en face d'eux, ce sont leurs nièces, neveux, frères et sœurs”, leur rappelle Guy Marius Sagna. Il a invité les populations sénégalaises à davantage “s'approprier ce combat”, car si une solution rapide et idoine n'est pas trouvée, “les répercussions pourraient s'étendre sur des génération
Guy Marius Sagna a amèrement constaté que depuis 1996, l'année de son obtention du baccalauréat, “la même problématique autour de l'éducation subsiste encore”. “À l'époque déjà, notre examen du Bac s'était tenu au mois de septembre et si rien n'est fait, le même scénario risque de se reproduire, plus d'un quart de siècle après”, prévient-il.
Abdoulaye Ba du lycée mixte Maurice Delafosse est venu conforter la position de son camarade en expliquant leur attitude de grévistes. “Nous sommes dehors, parce que la situation nous a contraints à envahir les rues. Or, notre place se trouve dans les salles de classe”, déplore le jeune homme. “Nous profitons de cette occasion que nous offre Frapp pour présenter nos excuses à nos camarades du privé. Notre attitude peut sembler égoïste, mais c'est pour la bonne cause, un bien pour un mal”, reconnaît-il.
Rapporte Vipeoples .