Le secteur départemental de l’administration des eaux et forêts de Ziguinchor, renforcé par les éléments de la police du commissariat central, avec l’appui technique du projet Sénégal Application Loi Faunique (SALF), a arrêté deux trafiquants en flagrant délit de détention, circulation, commercialisation et certainement capture de trophées d’espèces animales intégralement protégées. Ces espèces sont protégées par la Convention de Washington de 1977 à laquelle le Sénégal est partie, la loi sénégalaise de 1986 portant code de la chasse et de la protection de la faune et le décret pris en application de cette loi.
Le 1er trafiquant international, Mr Fallou Thiam, a été arrêté en possession d’une quantité record et historique pour le Sénégal de 1069 objets en ivoire et poils du très menacé éléphant d’Afrique ainsi que 12 produits illicites issus du lion d’Afrique. Ce ne sont pas moins de 797 bracelets et colliers en ivoire puis 200 bracelets confectionnés en poils d’éléphant qui ont été saisis lors de son arrestation en flagrant délit. A la suite d’une perquisition à sa boutique à Cap Skiring il a encore été trouvé et saisi 72 bracelets et colliers confectionnés en ivoire et poils d’éléphant, ainsi que de 10 griffes et 2 dents de lion, une espèce elle aussi intégralement protégée au Sénégal, ce qui porte la saisie totale pour ce seul trafiquent à 1081 trophées fauniques illicites.
Le 2ème trafiquant, Mr Babacar Goudiaby, a quant à lui été arrêté en flagrant délit, 2 jours plus tôt, avec en sa possession, 16 carapaces fraiches de tortues marines et risquerait selon un expert de la criminalité faunique qui a préféré garder l’anonymat, une peine d’un an ferme de prison avec éventuellement une amende de 1.2000.000 FCFA. Selon le même expert toujours, la sanction serait plus lourde s’il est retenu contre lui le délit de capture de ces tortues marines hautement menacées d’extinction dans leur milieu naturel sur l’ensemble de la planète. En effet l’état constaté des carapaces ne laisse aucun doute sur la mortalité récente des tortues saisies.
Ces 2 trafiquants seront bientôt présentés devant la justice pour répondre de la gravité de leurs actes.
Pour rappel, le commerce illégal des espèces sauvages est un crime organisé transnational qui occupe le 5ème rang des commerces illicites dans le monde après la drogue, les armes, le blanchiment et le trafic d’être humain. Ce commerce illégal, notamment le trafic d’ivoire, permet de financer des groupes terroristes qui ne disent pas leurs noms.
Le 1er trafiquant international, Mr Fallou Thiam, a été arrêté en possession d’une quantité record et historique pour le Sénégal de 1069 objets en ivoire et poils du très menacé éléphant d’Afrique ainsi que 12 produits illicites issus du lion d’Afrique. Ce ne sont pas moins de 797 bracelets et colliers en ivoire puis 200 bracelets confectionnés en poils d’éléphant qui ont été saisis lors de son arrestation en flagrant délit. A la suite d’une perquisition à sa boutique à Cap Skiring il a encore été trouvé et saisi 72 bracelets et colliers confectionnés en ivoire et poils d’éléphant, ainsi que de 10 griffes et 2 dents de lion, une espèce elle aussi intégralement protégée au Sénégal, ce qui porte la saisie totale pour ce seul trafiquent à 1081 trophées fauniques illicites.
Le 2ème trafiquant, Mr Babacar Goudiaby, a quant à lui été arrêté en flagrant délit, 2 jours plus tôt, avec en sa possession, 16 carapaces fraiches de tortues marines et risquerait selon un expert de la criminalité faunique qui a préféré garder l’anonymat, une peine d’un an ferme de prison avec éventuellement une amende de 1.2000.000 FCFA. Selon le même expert toujours, la sanction serait plus lourde s’il est retenu contre lui le délit de capture de ces tortues marines hautement menacées d’extinction dans leur milieu naturel sur l’ensemble de la planète. En effet l’état constaté des carapaces ne laisse aucun doute sur la mortalité récente des tortues saisies.
Ces 2 trafiquants seront bientôt présentés devant la justice pour répondre de la gravité de leurs actes.
Pour rappel, le commerce illégal des espèces sauvages est un crime organisé transnational qui occupe le 5ème rang des commerces illicites dans le monde après la drogue, les armes, le blanchiment et le trafic d’être humain. Ce commerce illégal, notamment le trafic d’ivoire, permet de financer des groupes terroristes qui ne disent pas leurs noms.