L’Amicale des cadres musulmans du Sénégal (Acms) se dit préoccupée par les meurtres qui ont marqué la fin de l’année 2016. Samedi dernier, à Dakar, les membres de cette association ont organisé une rencontre avec pour thème "la criminalité". Invité à communiquer sur ce thème, le colonel à la retraite, Alioune Ndiaye a constaté que l’Etat recrute de gendarme et des policiers, mais n’arrive pas à assurer convenablement la sécurité parce que « malheureusement, les ressources humaines, y compris le dispositif sécuritaire, ne sont pas bien utilisées. Et ça pose le problème de surveillance. C’est ce qui nous manque aujourd’hui dans ce pays. Je peux en parler parce que je suis en retrait. On dit qu’on a recruté 1000 policiers. Au même moment, l’insécurité persiste », a fait observer l’ancien porte-parole de la police, après 40 ans de service.
Revenant sur les chiffres donnés par la police par rapport aux personnes interpellées à savoir 50 000 personnes arrêtées en 2016, il souligne que ces chiffres ont toujours posé problème à la police, « on analyse jamais leur cartographie à la fin de chaque année », a-t-il dévoilé.
Afin de trouver une solution à ce phénomène récurrent de la criminalité dans notre pays, M. Ndiaye plaide pour une approche globale dont le socle restera religieux, culturel, économique, etc. « Aujourd’hui, le monde est un village planétaire. Donc, tout ce qui se passe ailleurs va forcément concerner le Sénégal. Et on ne peut pas trouver une solution policière pour venir à bout de cette affaire. En parlant des causes, on doit réfléchir sur ce qui a été fait pour encadrer les enfants y compris ceux de la rue », a exhorté M. Ndiaye.
D’après lui, l’école sénégalaise est en train de former des citoyens qui, souligne-t-il, ne sont pas bien préparés à intégrer le tissu social. Alors que l’école doit jouer un rôle important dans le processus de socialisation des citoyens.
Source Enquête.
Revenant sur les chiffres donnés par la police par rapport aux personnes interpellées à savoir 50 000 personnes arrêtées en 2016, il souligne que ces chiffres ont toujours posé problème à la police, « on analyse jamais leur cartographie à la fin de chaque année », a-t-il dévoilé.
Afin de trouver une solution à ce phénomène récurrent de la criminalité dans notre pays, M. Ndiaye plaide pour une approche globale dont le socle restera religieux, culturel, économique, etc. « Aujourd’hui, le monde est un village planétaire. Donc, tout ce qui se passe ailleurs va forcément concerner le Sénégal. Et on ne peut pas trouver une solution policière pour venir à bout de cette affaire. En parlant des causes, on doit réfléchir sur ce qui a été fait pour encadrer les enfants y compris ceux de la rue », a exhorté M. Ndiaye.
D’après lui, l’école sénégalaise est en train de former des citoyens qui, souligne-t-il, ne sont pas bien préparés à intégrer le tissu social. Alors que l’école doit jouer un rôle important dans le processus de socialisation des citoyens.
Source Enquête.