VIPEOPLES.NET - Paul Mwilambwe, qui accuse l’ancien chef de la police congolaise, John Numbi, d’être le commanditaire de l’assassinat de Floribert Chebeya se trouve au Sénégal. La FIDH a décidé de porter plainte pour qu’il soit entendu.
La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a déposé plainte avec constitution de partie civile contre Paul Mwilambwe au Sénégal. Cet ancien major de police avait témoigné dans le film du cinéaste Thierry Michel, « L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ? ».
Dans ce documentaire, Paul Mwilambwe accusait le chef de la police congolaise, John Numbi, d’avoir ordonné l’élimination de Chebeya. La FIDH avait déjà déposé une plainte simple le 10 janvier 2014. Une plainte qui était restée sans réponse. « En l’absence de procédure équitable menée dans un délai raisonnable en République démocratique du Congo, nous avons déposé cette plainte au Sénégal afin qu’une enquête impartiale et indépendante puisse être ouverte et que toute la lumière soit faite sur l’assassinat et la disparition forcée dont ont été victimes Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Elle aura notamment pour but de faire entendre Paul Mwilambwe, un acteur de cette tragédie, par un juge indépendant », estime Maître Assane Dioma Ndiaye, avocat de la FIDH et des familles Chebeya et Bazana. Pour Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH, la justice sénégalaise est « compétente pour instruire et juger ces crimes dans lesquels Paul Mwilambwe semble impliqué ».
La FIDH compte donc sur Dakar pour contribuer « à la lutte contre l’impunité des crimes les plus graves ».
La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a déposé plainte avec constitution de partie civile contre Paul Mwilambwe au Sénégal. Cet ancien major de police avait témoigné dans le film du cinéaste Thierry Michel, « L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ? ».
Dans ce documentaire, Paul Mwilambwe accusait le chef de la police congolaise, John Numbi, d’avoir ordonné l’élimination de Chebeya. La FIDH avait déjà déposé une plainte simple le 10 janvier 2014. Une plainte qui était restée sans réponse. « En l’absence de procédure équitable menée dans un délai raisonnable en République démocratique du Congo, nous avons déposé cette plainte au Sénégal afin qu’une enquête impartiale et indépendante puisse être ouverte et que toute la lumière soit faite sur l’assassinat et la disparition forcée dont ont été victimes Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Elle aura notamment pour but de faire entendre Paul Mwilambwe, un acteur de cette tragédie, par un juge indépendant », estime Maître Assane Dioma Ndiaye, avocat de la FIDH et des familles Chebeya et Bazana. Pour Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH, la justice sénégalaise est « compétente pour instruire et juger ces crimes dans lesquels Paul Mwilambwe semble impliqué ».
La FIDH compte donc sur Dakar pour contribuer « à la lutte contre l’impunité des crimes les plus graves ».