Afia Mbemba. Ce hameau niché à la frontière avec la Guinée Conakry dans le département Vélingara, est depuis le 29 décembre dernier devenu tristement célèbre à la faveur d’un crime crapuleux qui y a eu cours. Le drame porte sur un acte ignoble posé par le sieur Daouda Mané qui a froidement égorgé son beau-frère Fodé Ba. Mobile de cet acte ignoble : Mané reprochait à sa victime de s’acharner sur son épouse (sœur de Mané), qu’il battait sans retenue. Pour mettre un terme à cette attitude violente de son beau-frère, Daouda Mané a choisi une méthode des plus radicales.
Comment en est-il arrivé à cet extrême ? Des informations recueillis sur place, il ressort que, le 29 décembre dernier, jour de l’incident dramatique, le sieur Fodé Ba en était venu, une fois de plus, aux mains avec son épouse. Usant de rapport de force disproportionné, Fodé s’est acharné sans retenue sur celle-ci. Une scène qui n’a pas échappé à la vigilance de Daouda Mané, qui ne pouvait rester impassible face à la brutalité faite à sa sœur.
Sous l’emprise de la colère, il s’est retiré pour s’armer d’une arme blanche ; puis, il est revenu sur ses pas et s’est rué sur son beau-frère qu’il a égorgé en lui opposant un rapport de force en sa faveur. Son crime perpétré, Mané est allé se confier à des proches. Conscients de la lourdeur, sur le plan pénal, des conséquences de ce crime, ceux-ci se sont accordés à mijoter un moyen de défense pour tirer d’affaire Daouda Mané. Morceau choisi : « ébruiter la thèse du suicide, en déclarant que le défunt Fodé Ba s’est suicidé après avoir battu sa femme, qu’il croyait morte ». Cette thèse bien pensée est ainsi véhiculée par des ébruitements subtils sur le crime.
A la gendarmerie locale qui a ouvert une enquête, est également servie le même tissu de mensonges. Seulement, rompus à ce type d’enquêtes, les pandores vont finir par percer le mystère. A la faveur d’une enquête rondement menée, les hommes en bleu ont fini par situer la responsabilité pénale de Daouda Mané, ainsi que la connivence avérée de ses complices qui ont posé des actes de natures à cacher la vérité.
L’autopsie fera état d’une plaie de 7 centimètres de large. Daouda Mané est mis aux arrêts par la gendarmerie qui l’a déféré au parquet de Kolda, où il a été placé sous mandat de dépôt. Ses complices présumés, en cavale, sont activement recherchés pour non dénonciation de crime et complicité de meurtre.
L’Observateur
Comment en est-il arrivé à cet extrême ? Des informations recueillis sur place, il ressort que, le 29 décembre dernier, jour de l’incident dramatique, le sieur Fodé Ba en était venu, une fois de plus, aux mains avec son épouse. Usant de rapport de force disproportionné, Fodé s’est acharné sans retenue sur celle-ci. Une scène qui n’a pas échappé à la vigilance de Daouda Mané, qui ne pouvait rester impassible face à la brutalité faite à sa sœur.
Sous l’emprise de la colère, il s’est retiré pour s’armer d’une arme blanche ; puis, il est revenu sur ses pas et s’est rué sur son beau-frère qu’il a égorgé en lui opposant un rapport de force en sa faveur. Son crime perpétré, Mané est allé se confier à des proches. Conscients de la lourdeur, sur le plan pénal, des conséquences de ce crime, ceux-ci se sont accordés à mijoter un moyen de défense pour tirer d’affaire Daouda Mané. Morceau choisi : « ébruiter la thèse du suicide, en déclarant que le défunt Fodé Ba s’est suicidé après avoir battu sa femme, qu’il croyait morte ». Cette thèse bien pensée est ainsi véhiculée par des ébruitements subtils sur le crime.
A la gendarmerie locale qui a ouvert une enquête, est également servie le même tissu de mensonges. Seulement, rompus à ce type d’enquêtes, les pandores vont finir par percer le mystère. A la faveur d’une enquête rondement menée, les hommes en bleu ont fini par situer la responsabilité pénale de Daouda Mané, ainsi que la connivence avérée de ses complices qui ont posé des actes de natures à cacher la vérité.
L’autopsie fera état d’une plaie de 7 centimètres de large. Daouda Mané est mis aux arrêts par la gendarmerie qui l’a déféré au parquet de Kolda, où il a été placé sous mandat de dépôt. Ses complices présumés, en cavale, sont activement recherchés pour non dénonciation de crime et complicité de meurtre.
L’Observateur