Contribuer à la création d'emploi et de richesse dans les régions les plus susceptibles à l'émigration. Voilà l'objet du projet d'appui à la réduction de la migration à travers la création d’emplois ruraux au Sénégal. En effet, ce projet, subventionné par le Fonds fiduciaire de l'Union européenne et confié à l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (Anida), permettra la création de fermes agricoles Natangués dans les zones du Sud-est, du centre et du bassin arachidier.
Cet accord, dont la première composante est financée par l'Agence espagnole de coopération internationale au développement (Aecid), concerne la zone sud-est, notamment les régions de Kolda, Sédhiou et Kédougou. La deuxième composante, prévue dans la zone centre et le bassin arachidier, dans les régions de Louga, Kaffrine, Fatick et Tambacounda, sera assurée par l'Agence italienne de coopération au développement (Aics).
Convaincu que les agricultures sont les noyaux durs du système économique, l'ambassadeur de l'Union européenne a indiqué que ces fermes agricoles Natangués, qui entrent dans la politique sociale et économique du Sénégal, ont pour objectif la création d'emplois pour les jeunes et l'offre de revenus aux populations des zones très défavorisées qui va leur permettre de vivre convenablement. "En faisant ce geste, nous sommes en train de donner un cadre de vie à ces familles qui ont la volonté de travailler et qui n'ont pas toujours les moyens. Ces personnes, qui nous nourrissent tous, sont souvent méprisées alors qu'ils constituent les noyaux durs de notre système de tous les jours", a déclaré Joaquin Gonzalez-Ducay, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l'Union européenne au Sénégal, en présence de l'ambassadeur de l'Italie et celui de l'Espagne.
Le ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural, Dr Papa Abdoulaye Seck a, pour sa part, souligné que l'emploi des jeunes est une préoccupation majeure de l'Etat du Sénégal et, conformément à la vision du président de la République Macky Sall, nécessite une prise en charge réelle. "Avec la première phase de la mise en place de ces fermes agricoles, nous sous sommes rendu compte que grâce à ces fermes, il est possible de rester dans sa localité, d'avoir des revenus conséquents et stables, parce qu'il y a une maîtrise de l'eau, une diversification de produits. Les jeunes ruraux vont rester dans leur milieu et très certainement les jeunes urbains vont quitter les villes pour aller travailler en milieu rural", soutient le ministre. A l'en croire, ce projet va permettre de réduire à néant l'exode rural et favoriser l'exode urbain, mais aussi de lutter conséquemment contre l'émigration clandestine. Aussi, a-t-il estimé que cet accord va générer 30 000 emplois environ aux jeunes d'ici à 2017.
Cet accord, dont la première composante est financée par l'Agence espagnole de coopération internationale au développement (Aecid), concerne la zone sud-est, notamment les régions de Kolda, Sédhiou et Kédougou. La deuxième composante, prévue dans la zone centre et le bassin arachidier, dans les régions de Louga, Kaffrine, Fatick et Tambacounda, sera assurée par l'Agence italienne de coopération au développement (Aics).
Convaincu que les agricultures sont les noyaux durs du système économique, l'ambassadeur de l'Union européenne a indiqué que ces fermes agricoles Natangués, qui entrent dans la politique sociale et économique du Sénégal, ont pour objectif la création d'emplois pour les jeunes et l'offre de revenus aux populations des zones très défavorisées qui va leur permettre de vivre convenablement. "En faisant ce geste, nous sommes en train de donner un cadre de vie à ces familles qui ont la volonté de travailler et qui n'ont pas toujours les moyens. Ces personnes, qui nous nourrissent tous, sont souvent méprisées alors qu'ils constituent les noyaux durs de notre système de tous les jours", a déclaré Joaquin Gonzalez-Ducay, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l'Union européenne au Sénégal, en présence de l'ambassadeur de l'Italie et celui de l'Espagne.
Le ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural, Dr Papa Abdoulaye Seck a, pour sa part, souligné que l'emploi des jeunes est une préoccupation majeure de l'Etat du Sénégal et, conformément à la vision du président de la République Macky Sall, nécessite une prise en charge réelle. "Avec la première phase de la mise en place de ces fermes agricoles, nous sous sommes rendu compte que grâce à ces fermes, il est possible de rester dans sa localité, d'avoir des revenus conséquents et stables, parce qu'il y a une maîtrise de l'eau, une diversification de produits. Les jeunes ruraux vont rester dans leur milieu et très certainement les jeunes urbains vont quitter les villes pour aller travailler en milieu rural", soutient le ministre. A l'en croire, ce projet va permettre de réduire à néant l'exode rural et favoriser l'exode urbain, mais aussi de lutter conséquemment contre l'émigration clandestine. Aussi, a-t-il estimé que cet accord va générer 30 000 emplois environ aux jeunes d'ici à 2017.