Les bilans de ces derniers jours sont particulièrement alarmants en Italie. Les chiffres de jeudi le confirment : près de 38 000 nouveaux cas et 623 morts en 24 heures. Depuis le début de l’épidémie, début février, le pays compte 43 589 décès liés au coronavirus et a dépassé le seuil du million de personnes contaminées. Et parmi les moins de 19 ans, le ministère de la Santé en enregistre plus de 100 000 cas contre 9 200 avant la rentrée scolaire en septembre. Ce qu’il faut souligner aussi, c’est qu’aucune des 20 régions n’est épargnée. Alors que lors de la première vague, celles du Sud ont été très peu touchées.
Hôpitaux engorgés
Parmi les plus touchées, on trouve en tête la Lombardie, le Piémont, la Vénétie, le Latium et la Campanie. Et si dans le Piémont on assiste à une sorte de guerre des hôpitaux pour les transferts de malades, à Naples, tout est hors de contrôle. À tel point qu’on voit les parkings de deux grands hôpitaux avec des dizaines de voitures près desquelles des bonbonnes d’oxygène ont été posées à même le sol pour venir au secours de malades, en détresse respiratoire, bloqués dans leur véhicule. Et cela, faute de places dans les unités de soins et les services d’urgence. Mercredi, un homme admis aux urgences a été retrouvé mort dans les toilettes de l’hôpital Cardelli. Et en l’espace de trois jours, quatre personnes sont décédées dans des ambulances qui cherchaient en vain une place dans un établissement hospitalier.
L’Italie insuffisamment préparée
Les épidémiologistes ont noté une courbe ascendante des contagions et des hospitalisations dès la mi-août. Mais à cette époque, et depuis la fin mai, on a constaté un relâchement de toutes parts. Et depuis, le retard accumulé dans le renforcement du système sanitaire, notamment dans le Sud, ne parvient à être comblé. Les mesures restrictives, nationales ou régionales, ne semblent pas ralentir la course du virus. Mais par crainte d’un effondrement de l’économie et de flambées de révoltes sociales, le gouvernement veut encore tenter de conjurer un reconfinement général de l’Italie. Ce qui semble pourtant inévitable si la situation continue de s'aggraver.
Hôpitaux engorgés
Parmi les plus touchées, on trouve en tête la Lombardie, le Piémont, la Vénétie, le Latium et la Campanie. Et si dans le Piémont on assiste à une sorte de guerre des hôpitaux pour les transferts de malades, à Naples, tout est hors de contrôle. À tel point qu’on voit les parkings de deux grands hôpitaux avec des dizaines de voitures près desquelles des bonbonnes d’oxygène ont été posées à même le sol pour venir au secours de malades, en détresse respiratoire, bloqués dans leur véhicule. Et cela, faute de places dans les unités de soins et les services d’urgence. Mercredi, un homme admis aux urgences a été retrouvé mort dans les toilettes de l’hôpital Cardelli. Et en l’espace de trois jours, quatre personnes sont décédées dans des ambulances qui cherchaient en vain une place dans un établissement hospitalier.
L’Italie insuffisamment préparée
Les épidémiologistes ont noté une courbe ascendante des contagions et des hospitalisations dès la mi-août. Mais à cette époque, et depuis la fin mai, on a constaté un relâchement de toutes parts. Et depuis, le retard accumulé dans le renforcement du système sanitaire, notamment dans le Sud, ne parvient à être comblé. Les mesures restrictives, nationales ou régionales, ne semblent pas ralentir la course du virus. Mais par crainte d’un effondrement de l’économie et de flambées de révoltes sociales, le gouvernement veut encore tenter de conjurer un reconfinement général de l’Italie. Ce qui semble pourtant inévitable si la situation continue de s'aggraver.