"Il était comme mon père, mon oncle a toujours été là pour moi. C'est pour ça qu'aujourd'hui je me bats pour lui", explique Juliana Jihem à France 24. Son oncle, Moïse, qui souffrait de démence, est décédé des suites du coronavirus dans une maison de retraite à l'âge de 72 ans.
Sa famille a déposé plainte, car selon elle, il n'aurait pas reçu les soins qui lui auraient permis de survivre. "Nous appelions son oncle sur FaceTime et on pouvait voir que le personnel de soin derrière lui ne portait ni masques ni gants", raconte Peter Jihem, l'époux de Juliana.
"J'ai l'impression qu'ils ont sacrifié les personnes âgées, et c'est inacceptable, car tout le monde aurait dû avoir une chance de survivre", résume cette dernière.
En Suède, la pandémie de Covid-19 a fait 5 800 morts, dont la moitié dans les maisons de retraite.
Les autorités suédoises affirment que les protocoles ont été suivis, mais certains médecins reconnus n'hésitent pas à critiquer la stratégie du gouvernement. "Ils n'ont même pas essayé de sauver les personnes âgées", affirme Anders Vahlne, virologue à l'institut Karolinska. "Ils avaient tellement peur que les services de réanimation soient saturés, qu'ils ne puissent pas sauver des jeunes qui étaient gravement malades. Je pense qu'ils ont été trop durs dans la sélection des patients."
Sa famille a déposé plainte, car selon elle, il n'aurait pas reçu les soins qui lui auraient permis de survivre. "Nous appelions son oncle sur FaceTime et on pouvait voir que le personnel de soin derrière lui ne portait ni masques ni gants", raconte Peter Jihem, l'époux de Juliana.
"J'ai l'impression qu'ils ont sacrifié les personnes âgées, et c'est inacceptable, car tout le monde aurait dû avoir une chance de survivre", résume cette dernière.
En Suède, la pandémie de Covid-19 a fait 5 800 morts, dont la moitié dans les maisons de retraite.
Les autorités suédoises affirment que les protocoles ont été suivis, mais certains médecins reconnus n'hésitent pas à critiquer la stratégie du gouvernement. "Ils n'ont même pas essayé de sauver les personnes âgées", affirme Anders Vahlne, virologue à l'institut Karolinska. "Ils avaient tellement peur que les services de réanimation soient saturés, qu'ils ne puissent pas sauver des jeunes qui étaient gravement malades. Je pense qu'ils ont été trop durs dans la sélection des patients."