Avec plus de 26 000 morts, soit 2 719 par million d’habitants, la Hongrie présente, depuis le 22 avril, la plus mauvaise « performance » du monde en termes de mortalité due au Covid-19. Même si les classements internationaux sont à prendre avec précaution faute de méthode de comptabilité harmonisée, le pays a dépassé, ce jour-là , la République tchèque. Les deux Etats d’Europe centrale arrivent loin devant la France, qui affiche 1 562 morts par million d’habitants depuis le début de l’épidémie.
Ces mauvais chiffres ont commencé une timide décrue ces derniers jours, mais la Hongrie compte par ailleurs toujours environ 200 morts par jour avec plus de 7 000 personnes hospitalisées.
Malgré cela, vendredi, le premier ministre nationaliste, Viktor Orban, a décrété la fin du confinement et la réouverture des terrasses de café dès samedi. Dénonçant « un débat indécent de l’opposition » sur les chiffres de mortalité, il a expliqué qu’ils seraient dus au fait que « la Hongrie ne fait pas la distinction entre les personnes mortes directement du Covid et celles mortes avec le Covid ».
Le premier ministre préfère insister sur les chiffres de la campagne vaccinale. Avec 3,5 millions de Hongrois qui ont reçu leur première dose, le pays de dix millions d’habitants affiche un taux de vaccination de 40 % de sa population adulte, soit le deuxième d’Europe. « Nous sommes dans une très bonne position », s’est vanté M. Orban à ce sujet, en annonçant que les lieux publics seraient rouverts aux personnes vaccinées dès le milieu de la semaine.
« La science ne compte plus »
Cette très bonne position est largement due au vaccin chinois de Sinopharm, que la Hongrie a décidé d’importer sans attendre d’autorisation européenne, tout comme le vaccin russe Spoutnik V. Qualifiés de « vaccins orientaux », ils ne cessent pas d’être vantés par le pouvoir face aux « vaccins occidentaux » (de Pfizer-BioNtech, Moderna, AstraZeneca, Janssen) autorisés par l’Union européenne (UE), mais systématiquement dénigrés pour la lenteur de leur approvisionnement.
L’efficacité du Sinopharm a pourtant été remise en cause de la Chine à la Serbie voisine, où les chercheurs en immunologie de l’Institut d’application de l’énergie nucléaire de Belgrade ont établi qu’avec ce vaccin « les anticorps mettent beaucoup plus de temps à apparaître [qu’avec les autres], deux ou trois semaines après la deuxième dose ».
Ces mauvais chiffres ont commencé une timide décrue ces derniers jours, mais la Hongrie compte par ailleurs toujours environ 200 morts par jour avec plus de 7 000 personnes hospitalisées.
Malgré cela, vendredi, le premier ministre nationaliste, Viktor Orban, a décrété la fin du confinement et la réouverture des terrasses de café dès samedi. Dénonçant « un débat indécent de l’opposition » sur les chiffres de mortalité, il a expliqué qu’ils seraient dus au fait que « la Hongrie ne fait pas la distinction entre les personnes mortes directement du Covid et celles mortes avec le Covid ».
Le premier ministre préfère insister sur les chiffres de la campagne vaccinale. Avec 3,5 millions de Hongrois qui ont reçu leur première dose, le pays de dix millions d’habitants affiche un taux de vaccination de 40 % de sa population adulte, soit le deuxième d’Europe. « Nous sommes dans une très bonne position », s’est vanté M. Orban à ce sujet, en annonçant que les lieux publics seraient rouverts aux personnes vaccinées dès le milieu de la semaine.
« La science ne compte plus »
Cette très bonne position est largement due au vaccin chinois de Sinopharm, que la Hongrie a décidé d’importer sans attendre d’autorisation européenne, tout comme le vaccin russe Spoutnik V. Qualifiés de « vaccins orientaux », ils ne cessent pas d’être vantés par le pouvoir face aux « vaccins occidentaux » (de Pfizer-BioNtech, Moderna, AstraZeneca, Janssen) autorisés par l’Union européenne (UE), mais systématiquement dénigrés pour la lenteur de leur approvisionnement.
L’efficacité du Sinopharm a pourtant été remise en cause de la Chine à la Serbie voisine, où les chercheurs en immunologie de l’Institut d’application de l’énergie nucléaire de Belgrade ont établi qu’avec ce vaccin « les anticorps mettent beaucoup plus de temps à apparaître [qu’avec les autres], deux ou trois semaines après la deuxième dose ».