Babacar Diagne reproche au groupe de presse de mettre en scène des adolescents affrontant des forces de l’ordre. « La dernière fois (les événements de mars 2021), il a fallu qu’on atteigne 14 morts pour que cela s’arrête. Moi-même, j’ai été témoin. J’ai vu des enfants qui, en voyant les images à la télé, sont eux aussi allés vers des (magasins) Auchan », s’explique le président du CNRA, joint au téléphone .
Babacar Diagne dit avoir sorti le bâton après avoir interpellé le patron de la boîte. « J’ai appelé personnellement Cheikh Niass pour lui demander d’arrêter d’exposer les adolescents à la télé et de faire des plateaux de manière professionnelle », relate-t-il.
Cependant, le patron du CNRA dit avoir senti « une volonté de défier l’organe de régulation ».
Par ailleurs, Babacar Diagne précise que le signal ne sera pas rétabli avant sept jours. « C’est la deuxième fois qu’ils font ça. Cette fois-ci, la sanction va durer une semaine. Mais la prochaine fois, j’examinerai la possibilité de leur retirer la licence », fait savoir président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.
Monsieur Diagne appelle ainsi les professionnels à être responsables dans la couverture de ce genre d’événement, surtout dans un contexte de période préélectorale marqué par des tensions politiques.
Babacar Diagne se dit toutefois ouvert au dialogue.
Babacar Diagne dit avoir sorti le bâton après avoir interpellé le patron de la boîte. « J’ai appelé personnellement Cheikh Niass pour lui demander d’arrêter d’exposer les adolescents à la télé et de faire des plateaux de manière professionnelle », relate-t-il.
Cependant, le patron du CNRA dit avoir senti « une volonté de défier l’organe de régulation ».
Par ailleurs, Babacar Diagne précise que le signal ne sera pas rétabli avant sept jours. « C’est la deuxième fois qu’ils font ça. Cette fois-ci, la sanction va durer une semaine. Mais la prochaine fois, j’examinerai la possibilité de leur retirer la licence », fait savoir président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.
Monsieur Diagne appelle ainsi les professionnels à être responsables dans la couverture de ce genre d’événement, surtout dans un contexte de période préélectorale marqué par des tensions politiques.
Babacar Diagne se dit toutefois ouvert au dialogue.