Pour mettre un terme aux coups d’Etat en Afrique, les États-Unis prônent la politique des 3D (défense diplomatie-développement). Le commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique, le général de l’armée américaine Stephen J. Townsend, a animé un point de presse virtuel, ce jeudi 3 février 2022. Ce, suite à la conférence 2022 des chefs d’état-major de la défense africains, qui a pour thème : « Des investissements partagés pour un avenir partagé ».
D’emblée, Stephen J. Townsend a fait constater que ces dernières années, l’Afrique connaît une série de coups d’Etat. Ce sont des actions qui sont «incompatibles avec nos valeurs», a-t-il affirmé et d’ajouter que les Etats-Unis d’Amérique s’investissent là où leurs valeurs concordent. «Nous donnons la priorité aux droits de l’homme, nous nous efforçons de respecter le droit des conflits armées, nous croyons au contrôle civil, nous tenons aux forces armées. Récemment, nous avons été témoin d’une tendance grandissante des changements inconstitutionnels sous l’impulsion de l’armée. Ces prises de pouvoir militaires sont incompatibles avec les valeurs démocratiques promues par les États-Unis et des valeurs des professionnels militaires. Nous militaires, on doit rester en dehors de la politique... »
Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le Sahel, quel est le soutien que les Etats-Unis d’Amérique apportent pour une sortie définitive ? A cette question, le patron de l’US Africa Command a d’abord dressé la liste de soutiens que son pays apporte en Afrique, de manière personnelle et en collaboration avec d’autres pays étrangers.
Selon le général Stephen J. Townsend, « les forces militaires seules ne peuvent pas vaincre le terrorisme ; il faut une bonne gouvernance ». C’est ainsi que son pays s’inscrit dans la politique des 3D (défense, diplomatie et développement), at-il indiqué. Si par principe de démocratie l’on condamne les coups d’Etat, force est de constater que certaines populations saluent la prise du pouvoir par les armes. Qu’est-ce qui pourrait expliquer un tel ’’paradoxe’’ ? « Je ne peux pas expliquer les séries de coups d’Etat. Je pense que personne n’a la réponse », s’est justifié Stephen J. Townsend et de préciser : « Je pense que c’est quelque chose qui est liée au manque de bonne gouvernance et à la corruption ».
Pour lui, il faut véritablement s’attaquer à ces deux maux. Parlant de série de coups d’Etat en Afrique, le patron du Commandement des États-Unis pour l’Afrique de l’armée de terre des États-Unis s’est prononcé sur le cas du Burkina Faso. Avec l’arrivée au pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), les États-Unis sont en train d’évaluer la situation avant de se prononcer, a-t-il indiqué, en substance. Son pays attend aussi les décisions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Rewmi
D’emblée, Stephen J. Townsend a fait constater que ces dernières années, l’Afrique connaît une série de coups d’Etat. Ce sont des actions qui sont «incompatibles avec nos valeurs», a-t-il affirmé et d’ajouter que les Etats-Unis d’Amérique s’investissent là où leurs valeurs concordent. «Nous donnons la priorité aux droits de l’homme, nous nous efforçons de respecter le droit des conflits armées, nous croyons au contrôle civil, nous tenons aux forces armées. Récemment, nous avons été témoin d’une tendance grandissante des changements inconstitutionnels sous l’impulsion de l’armée. Ces prises de pouvoir militaires sont incompatibles avec les valeurs démocratiques promues par les États-Unis et des valeurs des professionnels militaires. Nous militaires, on doit rester en dehors de la politique... »
Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le Sahel, quel est le soutien que les Etats-Unis d’Amérique apportent pour une sortie définitive ? A cette question, le patron de l’US Africa Command a d’abord dressé la liste de soutiens que son pays apporte en Afrique, de manière personnelle et en collaboration avec d’autres pays étrangers.
Selon le général Stephen J. Townsend, « les forces militaires seules ne peuvent pas vaincre le terrorisme ; il faut une bonne gouvernance ». C’est ainsi que son pays s’inscrit dans la politique des 3D (défense, diplomatie et développement), at-il indiqué. Si par principe de démocratie l’on condamne les coups d’Etat, force est de constater que certaines populations saluent la prise du pouvoir par les armes. Qu’est-ce qui pourrait expliquer un tel ’’paradoxe’’ ? « Je ne peux pas expliquer les séries de coups d’Etat. Je pense que personne n’a la réponse », s’est justifié Stephen J. Townsend et de préciser : « Je pense que c’est quelque chose qui est liée au manque de bonne gouvernance et à la corruption ».
Pour lui, il faut véritablement s’attaquer à ces deux maux. Parlant de série de coups d’Etat en Afrique, le patron du Commandement des États-Unis pour l’Afrique de l’armée de terre des États-Unis s’est prononcé sur le cas du Burkina Faso. Avec l’arrivée au pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), les États-Unis sont en train d’évaluer la situation avant de se prononcer, a-t-il indiqué, en substance. Son pays attend aussi les décisions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
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