Des coups de feu ont été tirés, le camp de Kati investi, exactement comme en 2012, puis une forme de calme précaire s’est instaurée à Bamako, tandis que des loyalistes tentaient de boucler le périmètre et de conserver le contrôle de la situation. Pourtant, l’agitation était vive : les premières manifestations en faveur d’un coup d’Etat ont éclaté, accompagnées de quelques débordements, notamment au ministère de la justice, et les employés de l’ORTM, la radio-télévision où les putschistes de 2012 avaient fait leur allocution inaugurale, dans un climat de violence, avaient quitté précipitamment les locaux, de peur de voir le même scénario se renouveler.
Mécontentement dans l’armée malienne
Dans la journée, alors que la capitale du Mali vivait dans un état suspendu, quatre noms d’officiers impliqués dans la mutinerie circulaient, dont un général et deux colonels peu connus, ainsi que de possibles « commanditaires », selon une bonne source, qui quant à eux se trouvaient au sommet de la hiérarchie militaire. Parmi les noms des meneurs des mutinés, qui continuaient, mardi soir, à dissimuler leur identité, l’un au moins, s’il se confirme, est étonnant : celui du général Cheikh Fanta Mady Dembélé.
Mécontentement dans l’armée malienne
Dans la journée, alors que la capitale du Mali vivait dans un état suspendu, quatre noms d’officiers impliqués dans la mutinerie circulaient, dont un général et deux colonels peu connus, ainsi que de possibles « commanditaires », selon une bonne source, qui quant à eux se trouvaient au sommet de la hiérarchie militaire. Parmi les noms des meneurs des mutinés, qui continuaient, mardi soir, à dissimuler leur identité, l’un au moins, s’il se confirme, est étonnant : celui du général Cheikh Fanta Mady Dembélé.