La Commission électorale nationale autonome (CENA) a été saisie par les avocats de Ousmane Sonko, aux fins d’arbitrage à propos de ce blocage lié au retrait de la fiche de parrainage, auquel s’oppose la Direction générale des élections (DGE).
Et ceci, conformément aux compétences clairement attribuées à cette institution. Car, la Cena a justement pour mission de veiller sur tout le processus électoral, afin d’en assurer la régularité. Mieux, elle a pour mission d’apporter tout correctif aux dysfonctionnements constatés dans ce processus. C’est donc l’organe de régulation par excellence. La preuve, à sa tête, figurent des personnalités qui jouissent d’une certaine respectabilité dans leurs domaines, parce que moralement crédibles. Ils sont nommés par décret, dans une institution qui jouit d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière.
Malheureusement, l’institution qui produit certes des rapports réguliers et circonstanciés sur ses activités, n’intervient pas beaucoup dans les débats publics, notamment sur ceux en cours. Et c’est pourquoi sans doute, les avocats de ce leader politique ont cru devoir la saisir, pour la pousser à agir.
Pourtant, nous pensons que la CENA a les moyens juridiques d’intervenir dans ces contentieux, ne serait-ce que pour donner la position, qui est acceptable, conformément à la loi électorale. Car, il nous arrive souvent, dans ce pays, que les juristes soient particulièrement divisés sur des questions fondamentales qui touchent au processus électoral. Et dans ce domaine, même si la CENA n’organise pas les élections, elle en garantit la régularité, en supervisant tout le processus. Nous nous sommes donc souvent interrogés sur le mutisme de cette institution. Notamment en pareilles circonstances. C’est dire que nous aurions souhaité que la CENA s’implique davantage sur le processus en cours car, des problèmes, il y en a.
Par exemple, comment comprendre que des leaders politiques qui ont retiré leurs fiches, se voient interdits d’organiser des caravanes dans les régions pour collecter des parrains ? Au moins quatre d’entre eux ont vu leurs cortèges stoppés. Et le dernier en date est Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal.
Pis, le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor a émis une ordonnance demandant la réintégration de Ousmane Sonko dans le fichier électoral. La Dge refuse à son mandataire le retrait de la fiche de parrainage, alors que l’opération de collecte est en cours pour tous les candidats.
Face à ces entraves graves, il est important d’avoir l’arbitrage d’un organe comme la CENA, en dehors même de toute saisine. Car, elle est aujourd’hui la seule à faire foi, du fait même de ses attributions, de ses compétences et surtout, de sa composition. Elle ne saurait en effet se taire et laisser les non-sachants parler et les sachants se chamailler par presse interposée.
La CENA a en effet les moyens d’agir, elle ne doit pas s’en priver. Il y va de la stabilité du pays, rapporte "Rewmi".
Et ceci, conformément aux compétences clairement attribuées à cette institution. Car, la Cena a justement pour mission de veiller sur tout le processus électoral, afin d’en assurer la régularité. Mieux, elle a pour mission d’apporter tout correctif aux dysfonctionnements constatés dans ce processus. C’est donc l’organe de régulation par excellence. La preuve, à sa tête, figurent des personnalités qui jouissent d’une certaine respectabilité dans leurs domaines, parce que moralement crédibles. Ils sont nommés par décret, dans une institution qui jouit d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière.
Malheureusement, l’institution qui produit certes des rapports réguliers et circonstanciés sur ses activités, n’intervient pas beaucoup dans les débats publics, notamment sur ceux en cours. Et c’est pourquoi sans doute, les avocats de ce leader politique ont cru devoir la saisir, pour la pousser à agir.
Pourtant, nous pensons que la CENA a les moyens juridiques d’intervenir dans ces contentieux, ne serait-ce que pour donner la position, qui est acceptable, conformément à la loi électorale. Car, il nous arrive souvent, dans ce pays, que les juristes soient particulièrement divisés sur des questions fondamentales qui touchent au processus électoral. Et dans ce domaine, même si la CENA n’organise pas les élections, elle en garantit la régularité, en supervisant tout le processus. Nous nous sommes donc souvent interrogés sur le mutisme de cette institution. Notamment en pareilles circonstances. C’est dire que nous aurions souhaité que la CENA s’implique davantage sur le processus en cours car, des problèmes, il y en a.
Par exemple, comment comprendre que des leaders politiques qui ont retiré leurs fiches, se voient interdits d’organiser des caravanes dans les régions pour collecter des parrains ? Au moins quatre d’entre eux ont vu leurs cortèges stoppés. Et le dernier en date est Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal.
Pis, le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor a émis une ordonnance demandant la réintégration de Ousmane Sonko dans le fichier électoral. La Dge refuse à son mandataire le retrait de la fiche de parrainage, alors que l’opération de collecte est en cours pour tous les candidats.
Face à ces entraves graves, il est important d’avoir l’arbitrage d’un organe comme la CENA, en dehors même de toute saisine. Car, elle est aujourd’hui la seule à faire foi, du fait même de ses attributions, de ses compétences et surtout, de sa composition. Elle ne saurait en effet se taire et laisser les non-sachants parler et les sachants se chamailler par presse interposée.
La CENA a en effet les moyens d’agir, elle ne doit pas s’en priver. Il y va de la stabilité du pays, rapporte "Rewmi".