Des coûts jugés exorbitants, une gestion des plus opaques. Les frais COGES sont particulièrement décriés depuis des années. Dans un pays où l’école, obligatoire de 6 à 16 ans, est censée être gratuite, ces frais se montent généralement à plusieurs milliers de francs CFA par enfant et varient d’un établissement à l’autre. Une partie seulement de ces sommes revient réellement aux comités de gestion des écoles, le reste partant vers certaines administrations ou vers des poches inconnues. À ces frais COGES viennent d’ailleurs s’ajouter d’autres frais annexes, d’examens, de sports ou de photos.
Créés en 1995 pour gérer les écoles, les COGES sont d’abord dirigés par les préfets, sous-préfets et maires. Puis en 2012, les parents d’élèves y font leur entrée pour participer à la gestion des frais qu’ils payent eux-mêmes. Si l’idée semble bonne sur le papier, elle est vite dévoyée et dénoncée comme un « racket ». « Le Coges n'étant plus ce comité inclusif de départ, est devenu le business d'un groupe d'administrations en complicité avec une minorité de parents d'élèves véreux ​​​​​​​», dénonçait il y a 15 jours un groupement d’associations de jeunesse réunies au sein des Assises de la jeunesse estudiantine de Côte d’Ivoire.
De son côté, la FESCI, le puissant syndicat étudiant et scolaire, avait fait de l’abrogation de ce système de frais COGES son cheval de bataille. Aujourd’hui, son secrétaire général Saint-Clair Alla savoure sa victoire après cette décision qui « ​​​​​​​donne tout son sens à la politique de gratuité de l’école ​​​​​​​».
Créés en 1995 pour gérer les écoles, les COGES sont d’abord dirigés par les préfets, sous-préfets et maires. Puis en 2012, les parents d’élèves y font leur entrée pour participer à la gestion des frais qu’ils payent eux-mêmes. Si l’idée semble bonne sur le papier, elle est vite dévoyée et dénoncée comme un « racket ». « Le Coges n'étant plus ce comité inclusif de départ, est devenu le business d'un groupe d'administrations en complicité avec une minorité de parents d'élèves véreux ​​​​​​​», dénonçait il y a 15 jours un groupement d’associations de jeunesse réunies au sein des Assises de la jeunesse estudiantine de Côte d’Ivoire.
De son côté, la FESCI, le puissant syndicat étudiant et scolaire, avait fait de l’abrogation de ce système de frais COGES son cheval de bataille. Aujourd’hui, son secrétaire général Saint-Clair Alla savoure sa victoire après cette décision qui « ​​​​​​​donne tout son sens à la politique de gratuité de l’école ​​​​​​​».