Au cours d’une conférence de presse tenu le 19 juillet, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, n’a pas fait dans la dentelle en dénonçant une campagne de désinformation sur les prix des produits de base, relayée sur les réseaux sociaux et tendant à perturber la quiétude des consommateurs.
« L’on assiste à de nombreuses plaintes des populations relativement à ces hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux…Les prix de ces produits affichés sur les réseaux sociaux semblent exagérés et ne cadrent pas avec la réalité », martèle-t-il.
Pour certains consommateurs, la réalité sur le terrain n’a rien d’une campagne virtuelle, les prix des denrées ayant connu une hausse exponentielle. En parcourant trois marchés de la commune de Yopougon (Abidjan), l’on a pu constater les grognes des clients qui vivent l’expérience de visu.
« Même si les réseaux sociaux amplifient la situation, les autorités doivent reconnaître leur part de responsabilité, parce qu’il n’y a pas de suivi et on assiste à un véritable désordre dans la fixation des prix des denrées », s’insurge N’Guessan Samuel, un opérateur économique.
« L’Indice des prix alimentaires de la FAO a progressé pour le 12eme mois consécutif. Ainsi, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021. Par exemple, le prix du maïs a été multiplié par plus de deux ; ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%.
La forte demande d’aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix », explique Souleymane Diarrassouba. Avant d’ajouter que la mission du gouvernement est d’assurer la surveillance du marché et d’encadrer les prix en cas de dysfonctionnements du marché et de pratiques spéculatives avérées.
Cette flambée des prix n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire, a expliqué le porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres du 21 juillet. Ce conseil a adopté plusieurs mesures notamment la tenue de rencontres sectorielles avec les différents acteurs économiques en vue de trouver des solutions afin de contenir les hausses de prix sur le panier de la ménagère ; l’encadrement des prix du riz, de l’huile de palme raffinée, de la viande de bœuf et de la farine etc.
financialafrik.com
« L’on assiste à de nombreuses plaintes des populations relativement à ces hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux…Les prix de ces produits affichés sur les réseaux sociaux semblent exagérés et ne cadrent pas avec la réalité », martèle-t-il.
Pour certains consommateurs, la réalité sur le terrain n’a rien d’une campagne virtuelle, les prix des denrées ayant connu une hausse exponentielle. En parcourant trois marchés de la commune de Yopougon (Abidjan), l’on a pu constater les grognes des clients qui vivent l’expérience de visu.
« Même si les réseaux sociaux amplifient la situation, les autorités doivent reconnaître leur part de responsabilité, parce qu’il n’y a pas de suivi et on assiste à un véritable désordre dans la fixation des prix des denrées », s’insurge N’Guessan Samuel, un opérateur économique.
« L’Indice des prix alimentaires de la FAO a progressé pour le 12eme mois consécutif. Ainsi, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021. Par exemple, le prix du maïs a été multiplié par plus de deux ; ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%.
La forte demande d’aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix », explique Souleymane Diarrassouba. Avant d’ajouter que la mission du gouvernement est d’assurer la surveillance du marché et d’encadrer les prix en cas de dysfonctionnements du marché et de pratiques spéculatives avérées.
Cette flambée des prix n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire, a expliqué le porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres du 21 juillet. Ce conseil a adopté plusieurs mesures notamment la tenue de rencontres sectorielles avec les différents acteurs économiques en vue de trouver des solutions afin de contenir les hausses de prix sur le panier de la ménagère ; l’encadrement des prix du riz, de l’huile de palme raffinée, de la viande de bœuf et de la farine etc.
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