Libération s’est procuré le dossier 1 :17-cr-00779-Kbf qui relate la procédure opposant les Etats-Unis à Patrick Ho et Cheikh Tidiane Gadio, poursuivis pour corruption présumée. La première surprise est que le nom de l’ancien ministre des Affaires étrangères a sauté du nouveau dossier d’accusation versé devant la cour par le ministère public.
Est-ce le fruit de l’arrangement évoqué par le parquet le 8 janvier dernier lors de la première comparution de Patrick Ho devant le tribunal ?
En effet, le procureur avait admis avoir engagé des discussions avec Gadio pour trouver une solution, sans plus de détails. Et justement, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise avait déposé il y a de cela quelques jours, une requête pour demander l’extinction des poursuites qui le visent. Le tribunal devait d’ailleurs donner sa réponse avant-hier.
Dans tous les cas, le retrait du nom de Cheikh Tidiane Gadio n’est pas une surprise puisque le ministère public a posé plusieurs actes tendant à faire croire que c’est Patrick qu’il ‘’veut’’. A preuve, Gadio et Ho étaient visées dans la même plainte en date du 16 novembre 2017 déposée par l’agent du FBI, Thomas P. Mcnulty, et approuvée par le juge Kevin Fox. Tous les deux ont été placés en détention sauf que le leader du MPCL/Luy Jot Jotna a obtenu une libération sous caution le 28 novembre 2017.
Mieux, alors que l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise a vu ses conditions d’assignation à résidence allégées, en plus de bénéficier d’au moins quatre autorisations de déplacements, les choses se compliquent pour M. Ho.
La présumée machine en corruption de CEFC (China Energy Company) a été formellement mise en examen et son procès a débuté le 8 janvier dernier.
Bien que plaidant non coupable, Patrick ho a proposé de cautionner 10 millions de dollars – dix fois plus que Gadio – pour obtenir le même statut d’assigné à résidence, mais le juge Katherine B. Forrest s’y est opposée en évoquant des risques de fuite.
Le procès de Ho reprend ce 5 février alors que celui qui était présenté comme son co-accusé, n’a même pas été formellement inculpé.
Libération
Est-ce le fruit de l’arrangement évoqué par le parquet le 8 janvier dernier lors de la première comparution de Patrick Ho devant le tribunal ?
En effet, le procureur avait admis avoir engagé des discussions avec Gadio pour trouver une solution, sans plus de détails. Et justement, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise avait déposé il y a de cela quelques jours, une requête pour demander l’extinction des poursuites qui le visent. Le tribunal devait d’ailleurs donner sa réponse avant-hier.
Dans tous les cas, le retrait du nom de Cheikh Tidiane Gadio n’est pas une surprise puisque le ministère public a posé plusieurs actes tendant à faire croire que c’est Patrick qu’il ‘’veut’’. A preuve, Gadio et Ho étaient visées dans la même plainte en date du 16 novembre 2017 déposée par l’agent du FBI, Thomas P. Mcnulty, et approuvée par le juge Kevin Fox. Tous les deux ont été placés en détention sauf que le leader du MPCL/Luy Jot Jotna a obtenu une libération sous caution le 28 novembre 2017.
Mieux, alors que l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise a vu ses conditions d’assignation à résidence allégées, en plus de bénéficier d’au moins quatre autorisations de déplacements, les choses se compliquent pour M. Ho.
La présumée machine en corruption de CEFC (China Energy Company) a été formellement mise en examen et son procès a débuté le 8 janvier dernier.
Bien que plaidant non coupable, Patrick ho a proposé de cautionner 10 millions de dollars – dix fois plus que Gadio – pour obtenir le même statut d’assigné à résidence, mais le juge Katherine B. Forrest s’y est opposée en évoquant des risques de fuite.
Le procès de Ho reprend ce 5 février alors que celui qui était présenté comme son co-accusé, n’a même pas été formellement inculpé.
Libération