En collaboration avec le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement), l’Ofnac a rendu public hier, un rapport d’études sur la perception et le coût de la corruption au Sénégal. L’étude a été réalisée du 25 mai au 20 juillet 2017, sur l’étendue du territoire et sur un échantillon de 2 336 individus répartis dans 7 catégories de cible ( le grand public, l’Administration publique, le secteur privé, la Justice, l’Assemblée nationale, les médias, la société civile et les partenaires techniques et financiers).
Ainsi, il ressort de ce rapport réalisé par le Cabinet Synchonix que « le secteur public est perçu comme celui où les cas de corruption sont les plus nombreux (93%) ».
Le sous-secteur du public les plus touchés sont la Sécurité publique, constituée de la Police et de la Gendarmerie (95%), la Santé (29%) et l’Education (26%)…
Diourbel, Sédhiou, Tambacounda, Kédougou, les régions les plus corrompues
Le rapport souligne également que le taux de corruption est plus actif dans les régions de Diourbel (19,4%), Sédhiou (19%), Tambacounda (17,8%), Kédougou (17,7%) et Dakar (16,4%) et le taux le plus faible dans les régions de Saint-Louis (6,6%), Kaolack (7,2 %) et Ziguinchor (9,4%).
Concernant le coût économique, le rapport apprend le montant moyen des pots-de-vin demandé au cours des 12 dernieres mois, s’élève à 95 406 francs Cfa par personne. Et le montant perçu par les personnes ayant cédé à la corruption, se chiffre à 100 877 f Cfa. Partant de ce montant, le rapport estime que le coût de la corruption à 118 milliards F Cfa par an.
Ainsi, il ressort de ce rapport réalisé par le Cabinet Synchonix que « le secteur public est perçu comme celui où les cas de corruption sont les plus nombreux (93%) ».
Le sous-secteur du public les plus touchés sont la Sécurité publique, constituée de la Police et de la Gendarmerie (95%), la Santé (29%) et l’Education (26%)…
Diourbel, Sédhiou, Tambacounda, Kédougou, les régions les plus corrompues
Le rapport souligne également que le taux de corruption est plus actif dans les régions de Diourbel (19,4%), Sédhiou (19%), Tambacounda (17,8%), Kédougou (17,7%) et Dakar (16,4%) et le taux le plus faible dans les régions de Saint-Louis (6,6%), Kaolack (7,2 %) et Ziguinchor (9,4%).
Concernant le coût économique, le rapport apprend le montant moyen des pots-de-vin demandé au cours des 12 dernieres mois, s’élève à 95 406 francs Cfa par personne. Et le montant perçu par les personnes ayant cédé à la corruption, se chiffre à 100 877 f Cfa. Partant de ce montant, le rapport estime que le coût de la corruption à 118 milliards F Cfa par an.