D’après le site d’actualité français, tout est parti d’un signalement adressé en 2021 au Parquet national financier (PNF) par Tracfin, le service de renseignement de Bercy, au sujet de flux financiers suspects liés à plusieurs contrats d’exportation de Gemalto.
Selon la même source, à l’exception du Pérou, tous ces marchés ont été passés avec des organismes publics de pays africains, notamment le Sénégal en 2017.
Mediapart révèle que la justice française s’intéresse aussi aux versements de Gemalto à un intermédiaire sénégalais qui a aidé le groupe à remporter en 2017 un contrat de 13,8 millions d’euros sur les permis de conduire et les plaques d’immatriculation avec le ministère des Infrastructures terrestres du Sénégal.
« Un dernier volet de l’enquête vise un intermédiaire israélien de Gemalto, qui opère à travers une société offshore immatriculée à Hong Kong. Le groupe français lui a confié des mandats pour négocier, « en son nom et en son compte », deux contrats au Cameroun et un troisième au Sénégal », rapporte Mediapart.