« Près de dix ans après l’adoption en 2015 de l’Accord de Paris, l’urgence climatique reste entière, grave et préoccupante. Au lieu de ralentir, le réchauffement de la planète s’accélère et nous rapproche dangereusement de la limite des 2°C à ne pas franchir », a déclaré ce vendredi, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, lors de la Cop28.
Il estime que ce 28e rendez-vous ne doit pas juste être une COP de plus, mais « celle des engagements tenus ».
Pour ce faire, le président sénégalais préconise « la prise de bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable, et de mobilisation des ressources ».
S’agissant en particulier de la transition énergétique, Macky Sall estime que « le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergie fossile, y compris le gaz, pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes comme le charbon. Conformément à la Déclaration de Nairobi issue du Sommet africain sur le climat, nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ».
Il insiste sur le fait que nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement.
Ainsi, « c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé en juin dernier notre Partenariat pour une Transition énergétique juste, (JETP), dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique de 31 à 40% d’ici 2030 », révèle-t-il.
De même, dans le cadre de son JETP, le Sénégal est disposé à examiner avec le FMI, les pays partenaires et le Centre mondial pour l’adaptation, la possibilité de réorienter des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique.
leSoleil.sn
Il estime que ce 28e rendez-vous ne doit pas juste être une COP de plus, mais « celle des engagements tenus ».
Pour ce faire, le président sénégalais préconise « la prise de bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable, et de mobilisation des ressources ».
S’agissant en particulier de la transition énergétique, Macky Sall estime que « le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergie fossile, y compris le gaz, pendant que les principaux pays pollueurs continuent de faire usage de sources plus polluantes comme le charbon. Conformément à la Déclaration de Nairobi issue du Sommet africain sur le climat, nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ».
Il insiste sur le fait que nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement.
Ainsi, « c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé en juin dernier notre Partenariat pour une Transition énergétique juste, (JETP), dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique de 31 à 40% d’ici 2030 », révèle-t-il.
De même, dans le cadre de son JETP, le Sénégal est disposé à examiner avec le FMI, les pays partenaires et le Centre mondial pour l’adaptation, la possibilité de réorienter des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique.
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