Voilà 19 ans que la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) existe et fête les meilleures productions annuelles de ses membres. Pour cette année, le président de la structure, Migui Marame Ndiaye, a profité de l’événement qui s’est déroulé avant-hier, samedi 20 mai, pour revenir sur les difficultés rencontrées par les journalistes.
Se basant sur une étude commanditée par la convention, il signale que « sur 216 reporters qui ont répondu à notre enquête, environ 44% seulement ont soit un contrat à durée indéterminée (21,1%) soit un contrat à durée déterminée (11,1%) ». Pis, ajoute-t-il, « tout le reste sont des prestations (22,2%) ; stage (17,1%) et 26,4% des reporters ne sont liés à leurs employeurs par aucun de ces différents types de contrats ».
L’étude de la Cjrs montre également « que près de 70% des personnes ayant répondu ne disposent pas d’exemplaires de leurs contrats. Sur 181 réponses ». Les révélations de l’étude rappelées par Migui Marame Ndiaye sont aussi que, « moins de 20% ont confirmé que leurs contrats sont enregistrés à l’Inspection du travail ; tandis que 22,3% ont des bulletins de salaires ; 14% seulement ont une couverture maladie ; 14% un numéro Ipres ».
Ces constats ont amené le président de la Cjrs, Migui Marame Ndiaye, à insister sur la nécessité de changer la donne pour qu’enfin le reporter puisse vivre de son travail. Le climat politique assez tendu est l’occasion pour certains de s’attaquer au travail des professionnels de l’information.
Migui Marame Ndiaye n’a pas manqué de dénoncer ces attaques qu’il juge n’être motivées que « par le désir de les voir prendre faits et cause, non pour la vérité et l’intérêt général, mais pour un groupe et des intérêts partisans ».
Selon toujours le président de la Cjrs, « le refus des médias d’être embrigadé dans des querelles partisanes constitue ainsi une source de tensions. Notre seul parti : l’intérêt général ». Les professionnels de l’information ne sauraient aussi se réfugier derrière des regards critiques pour ne pas endosser leur responsabilité comme les accusations de connivence avec les pouvoirs et la qualité des contenus qui laisse vraiment à désirer.
« Il y a donc urgence à mener une réflexion plus approfondie, plus globale, pour trouver des solutions aux maux dont souffre notre corporation », reconnait-il.
sudquotidien.sn
Se basant sur une étude commanditée par la convention, il signale que « sur 216 reporters qui ont répondu à notre enquête, environ 44% seulement ont soit un contrat à durée indéterminée (21,1%) soit un contrat à durée déterminée (11,1%) ». Pis, ajoute-t-il, « tout le reste sont des prestations (22,2%) ; stage (17,1%) et 26,4% des reporters ne sont liés à leurs employeurs par aucun de ces différents types de contrats ».
L’étude de la Cjrs montre également « que près de 70% des personnes ayant répondu ne disposent pas d’exemplaires de leurs contrats. Sur 181 réponses ». Les révélations de l’étude rappelées par Migui Marame Ndiaye sont aussi que, « moins de 20% ont confirmé que leurs contrats sont enregistrés à l’Inspection du travail ; tandis que 22,3% ont des bulletins de salaires ; 14% seulement ont une couverture maladie ; 14% un numéro Ipres ».
Ces constats ont amené le président de la Cjrs, Migui Marame Ndiaye, à insister sur la nécessité de changer la donne pour qu’enfin le reporter puisse vivre de son travail. Le climat politique assez tendu est l’occasion pour certains de s’attaquer au travail des professionnels de l’information.
Migui Marame Ndiaye n’a pas manqué de dénoncer ces attaques qu’il juge n’être motivées que « par le désir de les voir prendre faits et cause, non pour la vérité et l’intérêt général, mais pour un groupe et des intérêts partisans ».
Selon toujours le président de la Cjrs, « le refus des médias d’être embrigadé dans des querelles partisanes constitue ainsi une source de tensions. Notre seul parti : l’intérêt général ». Les professionnels de l’information ne sauraient aussi se réfugier derrière des regards critiques pour ne pas endosser leur responsabilité comme les accusations de connivence avec les pouvoirs et la qualité des contenus qui laisse vraiment à désirer.
« Il y a donc urgence à mener une réflexion plus approfondie, plus globale, pour trouver des solutions aux maux dont souffre notre corporation », reconnait-il.
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