La plateforme des organisations syndicales du secteur de la Pêche de la Marine marchande et de l’Offshore (Pétrole et Gaz) du Sénégal, avait prévu d’organiser un sit-in pour dénoncer la préférence de la main-d’œuvre étrangère à la main-d’œuvre sénégalaise, dans les plateformes et les licenciements abusifs de travailleurs par certaines sociétés de placement.
Une autorisation que leur a refusée l’autorité préfectorale. A ce point, une conférence de presse est été tenue à la place. Ce face-à-face avec la presse leur a permis d’exprimer leur détermination à faire face aux multiples frustrations et au manque de considération notoire de la Direction de l’Agence Nationale des Affaires Maritimes (ANAM) à l’égard des syndicats représentant tous les Gens de Mer du Sénégal. Cela, suite à une réunion tenue le lundi 27 novembre dernier, au Môle 10 à Dakar.
Selon Cheikh Sène, secrétaire général des syndicats des marins du Sénégal, ce sont les mêmes points qui ont été énumérés lors de cette réunion. « L’essentiel des points abordés, se résumait autour des maux qui gangrènent de façon endémique, le domaine maritime sénégalais, notamment : Le retard remarquable sur les conventions collectives Pêche et Commerce, qui a été dénoncé depuis l’année 2010 et que la révision tarde à se concrétiser et la Convention de l’Offshore (Rétention faite par l’ANAM).
La non-application des dispositions des accords de Pêche entre l’Union européenne (UE) et le Sénégal, concernant la rémunération des marins sénégalais et leur bien-être à bord et ces accords date de l’année 2007. De même que le non reversement des cotisations sociales (Ipress et Css), dénoncé plusieurs fois sans la réaction de nos autorités maritimes », a-t-il énuméré. Ces travailleurs exigent le réembarquement des neufs marins sénégalais licenciés par la société RMO, pour motif économique injustifié. « La priorité d’embarquement des 49 marins sénégalais débarqués depuis 2022. Nous dénonçons les pratiques illicites de la société 02 aux sus et vue de l’autorité maritime.
Le manque de respect du protocole d’accord signé le 4 octobre 2023, en la plateforme des organisations syndicales- I’ANAM – les Armateurs de l’application du contenu local pour l’embarquement des marins Sénégal dans l’offshore. Nous exigeons la mise en place de la maison du marin à l’instar de tous les pays africains. Et nous demandons la reconnaissance des titres de navigation sénégalais Marshal-Island. Nous exigeons le réaménagement de la Direction des Gens de Mer (Dgm), le recrutement d’inspecteurs maritimes afin de combler le déficit en personnel et mettre un terme aux manquements constatés », a-t-il déclaré.
De son côté, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la pêche, est revenu sur la convention de 1976, qu’il juge obsolète. Cependant, Cheikh Tidiane Ndiaye a affirmé que la « plateforme composée des syndicats légalement constitués, exige le renouvellement de cette dernière, dans les plus brefs délais, sinon en plus de leur plan A, qui a été le sit-in qui leur a été refusé, ils vont déclencher leur plan B ». Ces derniers annoncent l’entame de démarches dès ce mois de décembre, avec l’implication de leurs avocats.
Une autorisation que leur a refusée l’autorité préfectorale. A ce point, une conférence de presse est été tenue à la place. Ce face-à-face avec la presse leur a permis d’exprimer leur détermination à faire face aux multiples frustrations et au manque de considération notoire de la Direction de l’Agence Nationale des Affaires Maritimes (ANAM) à l’égard des syndicats représentant tous les Gens de Mer du Sénégal. Cela, suite à une réunion tenue le lundi 27 novembre dernier, au Môle 10 à Dakar.
Selon Cheikh Sène, secrétaire général des syndicats des marins du Sénégal, ce sont les mêmes points qui ont été énumérés lors de cette réunion. « L’essentiel des points abordés, se résumait autour des maux qui gangrènent de façon endémique, le domaine maritime sénégalais, notamment : Le retard remarquable sur les conventions collectives Pêche et Commerce, qui a été dénoncé depuis l’année 2010 et que la révision tarde à se concrétiser et la Convention de l’Offshore (Rétention faite par l’ANAM).
La non-application des dispositions des accords de Pêche entre l’Union européenne (UE) et le Sénégal, concernant la rémunération des marins sénégalais et leur bien-être à bord et ces accords date de l’année 2007. De même que le non reversement des cotisations sociales (Ipress et Css), dénoncé plusieurs fois sans la réaction de nos autorités maritimes », a-t-il énuméré. Ces travailleurs exigent le réembarquement des neufs marins sénégalais licenciés par la société RMO, pour motif économique injustifié. « La priorité d’embarquement des 49 marins sénégalais débarqués depuis 2022. Nous dénonçons les pratiques illicites de la société 02 aux sus et vue de l’autorité maritime.
Le manque de respect du protocole d’accord signé le 4 octobre 2023, en la plateforme des organisations syndicales- I’ANAM – les Armateurs de l’application du contenu local pour l’embarquement des marins Sénégal dans l’offshore. Nous exigeons la mise en place de la maison du marin à l’instar de tous les pays africains. Et nous demandons la reconnaissance des titres de navigation sénégalais Marshal-Island. Nous exigeons le réaménagement de la Direction des Gens de Mer (Dgm), le recrutement d’inspecteurs maritimes afin de combler le déficit en personnel et mettre un terme aux manquements constatés », a-t-il déclaré.
De son côté, le secrétaire général du syndicat des professionnels de la pêche, est revenu sur la convention de 1976, qu’il juge obsolète. Cependant, Cheikh Tidiane Ndiaye a affirmé que la « plateforme composée des syndicats légalement constitués, exige le renouvellement de cette dernière, dans les plus brefs délais, sinon en plus de leur plan A, qui a été le sit-in qui leur a été refusé, ils vont déclencher leur plan B ». Ces derniers annoncent l’entame de démarches dès ce mois de décembre, avec l’implication de leurs avocats.