Les députés ont adopté hier, le projet de budget 2024 du Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Il est arrêté à 219 494 446 493 FCFA en autorisations d’engagement et 207 842 023 528 FCFA en crédits de paiement. Face aux députés, le ministre de l’Economie et des Finances est revenu sur la contribution du secteur de l’agriculture dans la croissance économique.
Source : https://www.lejecos.com/Contribution-du-secteur-de...
Parlant des impacts du Pse, M. Ba a soutenu avec force que, dans le cadre du Pse, il n’a jamais été question de projeter des résultats sur 5 ans. Il s’agit plutôt selon lui, d’impacts attendus sur 10 ans, formalisés dans ce qu’on a appelé la Stratégie décennale 2014-2024, déclinée en 4 grands axes. «Primo, il était prévu, avec l’entrée en vigueur du Pse, de porter le taux de croissance (qui tournait autour de 3 à 4%) à 7 % ou 8 % », a expliqué le patron des Finances. Selon lui, le taux est actuellement de 5 à 6% sur la période considérée.
Par la même occasion, il a souligné la priorisation de l’agriculture dans les allocations de ressources, en précisant que c’est grâce à ce secteur que le taux de croissance a atteint 1,3 % en 2020 quand les autres secteurs étaient en retrait, évitant à notre pays d’être en récession comme nombre de pays dans le monde. En outre, a-t-il expliqué, il était prévu d’enregistrer une augmentation d’au moins 50 % de plus du Pib/tête. A cet effet, il était attendu d’être à 2000$/US pour la période décennale.
Sur la période considérée le Pib/tête est passé de 1397 $/US/tête 1700 $/US/ par tête en 2023. Ensuite, il était attendu, sur la période décennale, la création d’au moins 600 000 emplois formels, contre les 200 000 enregistrés avant la mise en œuvre du PSE. Actuellement, le nombre d’emplois formels créés est de 502 068, d’après le Ministre. «Enfin, le dernier ratio concernait la multiplication de nos exportations par tête par 2,5 %. Avant 2014, les exportations par tête étaient de 106 000 FCFA sur les dix ans, il était attendu d’atteindre 340 000 par tête. En 2023, le ratio est de 300 000 FCFA par tête. Tels étaient les impacts attendus sur les dix ans », a-t-il conclu.
Par ailleurs, il a rappelé que le prix d’arachide au producteur le plus rémunérateur avant le PSE était officiellement de 175 FCFA le kilo. Aujourd’hui, le prix plancher est de l’ordre 275 FCFA officiellement. Au demeurant, le Ministre a indiqué que, par-delà des impacts attendus, quatre importantes conclusions peuvent être retenues : (i) le rattrapage infrastructurel ;(ii) l’autosuffisance en marche ; (iii) la politique territoriale inclusive ; (iv) les acquis sociaux significatifs et un renforcement de l’accès à l’électricité et aux services sociaux de base.
Adou Faye
Par la même occasion, il a souligné la priorisation de l’agriculture dans les allocations de ressources, en précisant que c’est grâce à ce secteur que le taux de croissance a atteint 1,3 % en 2020 quand les autres secteurs étaient en retrait, évitant à notre pays d’être en récession comme nombre de pays dans le monde. En outre, a-t-il expliqué, il était prévu d’enregistrer une augmentation d’au moins 50 % de plus du Pib/tête. A cet effet, il était attendu d’être à 2000$/US pour la période décennale.
Sur la période considérée le Pib/tête est passé de 1397 $/US/tête 1700 $/US/ par tête en 2023. Ensuite, il était attendu, sur la période décennale, la création d’au moins 600 000 emplois formels, contre les 200 000 enregistrés avant la mise en œuvre du PSE. Actuellement, le nombre d’emplois formels créés est de 502 068, d’après le Ministre. «Enfin, le dernier ratio concernait la multiplication de nos exportations par tête par 2,5 %. Avant 2014, les exportations par tête étaient de 106 000 FCFA sur les dix ans, il était attendu d’atteindre 340 000 par tête. En 2023, le ratio est de 300 000 FCFA par tête. Tels étaient les impacts attendus sur les dix ans », a-t-il conclu.
Par ailleurs, il a rappelé que le prix d’arachide au producteur le plus rémunérateur avant le PSE était officiellement de 175 FCFA le kilo. Aujourd’hui, le prix plancher est de l’ordre 275 FCFA officiellement. Au demeurant, le Ministre a indiqué que, par-delà des impacts attendus, quatre importantes conclusions peuvent être retenues : (i) le rattrapage infrastructurel ;(ii) l’autosuffisance en marche ; (iii) la politique territoriale inclusive ; (iv) les acquis sociaux significatifs et un renforcement de l’accès à l’électricité et aux services sociaux de base.
Adou Faye
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