Le Directeur exécutif d’Amnesty international/Sénégal dénonce, avec la dernière énergie, les agressions du Président gambien contre son peuple. Seydi Gassama estime, dans un entretien avec Le Populaire du jour, qu’aussi bien le Sénégal, la Cedeao, que l'Union africaine, doivent prendre des mesures rigoureuses contre le régime de Yaya Jammeh. Car, selon lui, le Président gambien est un dictateur qui, depuis 22 ans, maintient son peuple sous une chape de plomb. « Les droits et les libertés fondamentales en Gambie n’existent plus depuis que Yaya Jammeh est arrivé au pouvoir. Il n’y a plus de manifestation en Gambie. C’est le seul Etat qui se dit démocratique, où des gens ne peuvent pas manifester, où des étudiants ne peuvent pas revendiquer, où des journalistes ne peuvent pas écrire librement, où toute critique formulée par un média se traduit par des arrestations ou des disparitions de journalistes. Et même des meurtres, comme ça a été le cas de Deyda Aïdara », dénonce Seydi Gassama.
Aussi, le droit de l'hommiste exige-t-il des sanctions ciblées contre Jammeh, son épouse et ses généraux. « Nous ne demandons pas, encore une fois, une intervention militaire en Gambie. Mais, nous pensons que Yaya Jammeh et sa famille, tous ses généraux qui participent à la dictature, ces personnes-là , on doit appliquer des sanctions ciblées contre eux. Il faut qu’au niveau de la Cedeao, des Nations-Unies, de l’Union africaine, que des sanctions soient brandies contre eux, qu’ils ne puissent plus voyager, que tous leurs avoirs soient gelés », tonne Seydi Gassama. Pour lui, des poursuites judiciaires doivent être enclenchées. « Il ne faut même pas attendre qu’il y ait des crimes de masse pour que la Cpi intervienne. Mais tous les généraux qui se sont illustrés dans la commission des crimes, qu’ils soient de la police ou de l’armée, il faut qu’il y ait des plaintes contre eux ». Et pour cela, le patron d’Amnesty international/Sénégal appelle les victimes gambiennes ou leurs familles à porter plainte contre Yaya Jammeh et ses complices.
Aussi, le droit de l'hommiste exige-t-il des sanctions ciblées contre Jammeh, son épouse et ses généraux. « Nous ne demandons pas, encore une fois, une intervention militaire en Gambie. Mais, nous pensons que Yaya Jammeh et sa famille, tous ses généraux qui participent à la dictature, ces personnes-là , on doit appliquer des sanctions ciblées contre eux. Il faut qu’au niveau de la Cedeao, des Nations-Unies, de l’Union africaine, que des sanctions soient brandies contre eux, qu’ils ne puissent plus voyager, que tous leurs avoirs soient gelés », tonne Seydi Gassama. Pour lui, des poursuites judiciaires doivent être enclenchées. « Il ne faut même pas attendre qu’il y ait des crimes de masse pour que la Cpi intervienne. Mais tous les généraux qui se sont illustrés dans la commission des crimes, qu’ils soient de la police ou de l’armée, il faut qu’il y ait des plaintes contre eux ». Et pour cela, le patron d’Amnesty international/Sénégal appelle les victimes gambiennes ou leurs familles à porter plainte contre Yaya Jammeh et ses complices.