Les manifestants se sont rassemblés pendant plusieurs heures près d'une station de métro du nord de Paris à l'appel du parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), présidé par Ousmane Sonko, principal opposant à M. Sall, a constaté une journaliste de l'AFP.
M. Sonko, troisième à la présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de février 2024, figure comme le personnage principal, pour le moment, de la compétition. Un autre acteur, le président Macky Sall lui-même - élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans - entretient le flou sur son intention de passer outre ou non aux objections constitutionnelles et de briguer un troisième mandat.
A l'approche de cette présidentielle, un climat de tension grandissante règne au Sénégal. Scandant les slogans "Macky Sall le dictateur, Macky Sall l'assassin", les manifestants ont aussi crié les noms de membres du Pastef actuellement emprisonnés au Sénégal, brandissant leurs photos. "On est en train de vivre une dictature au Sénégal", déplore auprès de l'AFP Pape Alioune Gueye, 35 ans, comptable. "Il y a un recul sur le plan social, économique et politique; il y a l'interdiction de manifester, des gens sont emprisonnés pour des délits d'opinion sur les réseaux sociaux ou les plateaux de télévision..."..
"C'est aujourd'hui plus que jamais qu'il faut se mobiliser" au Sénégal et "à l'international" contre une éventuelle candidature de Macky Sall à un troisième mandat, "car en plus de cela, Macky Sall enferme les journalistes, les opposants politiques, empêche les manifestations pacifiques", a dénoncé auprès de l'AFP Moulaye Aidara, enseignant franco-sénégalais de 52 ans et cadre du Pastef.
Le 21 février, la justice sénégalaise a maintenu le renvoi d'Ousmane Sonko devant un tribunal pour "viols et menaces de mort" présumés. M. Sonko, 48 ans, est, dans une affaire distincte, poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, pour "diffamation, injures et faux". Le procès, prévu jeudi prochain, pourrait être déterminant pour sa candidature en 2024, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans certains cas de condamnation.
AFP
M. Sonko, troisième à la présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de février 2024, figure comme le personnage principal, pour le moment, de la compétition. Un autre acteur, le président Macky Sall lui-même - élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans - entretient le flou sur son intention de passer outre ou non aux objections constitutionnelles et de briguer un troisième mandat.
A l'approche de cette présidentielle, un climat de tension grandissante règne au Sénégal. Scandant les slogans "Macky Sall le dictateur, Macky Sall l'assassin", les manifestants ont aussi crié les noms de membres du Pastef actuellement emprisonnés au Sénégal, brandissant leurs photos. "On est en train de vivre une dictature au Sénégal", déplore auprès de l'AFP Pape Alioune Gueye, 35 ans, comptable. "Il y a un recul sur le plan social, économique et politique; il y a l'interdiction de manifester, des gens sont emprisonnés pour des délits d'opinion sur les réseaux sociaux ou les plateaux de télévision..."..
"C'est aujourd'hui plus que jamais qu'il faut se mobiliser" au Sénégal et "à l'international" contre une éventuelle candidature de Macky Sall à un troisième mandat, "car en plus de cela, Macky Sall enferme les journalistes, les opposants politiques, empêche les manifestations pacifiques", a dénoncé auprès de l'AFP Moulaye Aidara, enseignant franco-sénégalais de 52 ans et cadre du Pastef.
Le 21 février, la justice sénégalaise a maintenu le renvoi d'Ousmane Sonko devant un tribunal pour "viols et menaces de mort" présumés. M. Sonko, 48 ans, est, dans une affaire distincte, poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, pour "diffamation, injures et faux". Le procès, prévu jeudi prochain, pourrait être déterminant pour sa candidature en 2024, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans certains cas de condamnation.
AFP