Depuis qu’elle a implanté un bar-restaurant au village de Kounoune, Hélène Ndour n’entretient plus de relations cordiales avec certains de ses voisins. Ceux-ci étant contre l’existence de son commerce dans leur village, ont procédé à la destruction de l’endroit. Comme motif, les populations évoquent le fait que le bar-restaurant jouxte l’école de la localité.
Après identification, les nommés Moussa Fall, Mame Demba Ndiaye, Pape Amadou Ndiaye, Moussa Wade et Khalifa Diop ont été désignés par la dame Ndour comme les instigateurs de l’opération. L’affaire ayant atterri à la barre de la Chambre correctionnelle, les deux parties ont chacune apporté des explications.
Selon Pape Demba Ndiaye, il a usé de tous les voies et moyens pour contester l’érection du restaurant-bar juste à côté de son école. Malheureusement, il n’a pas obtenu de réponse des autorités administratives. Au préalable, son refus a été notifié à la dame qui lui a brandi une licence d’exploitation.
À en croire Pape Demba Ndiaye, l’école existe depuis 2018, alors que le commerce d’Hélène Ndour est né en 2021. Toutefois, Pape Demba Ndiaye, ainsi que ses coprévenus ont contesté les faits de destruction de biens appartenant à autrui, menaces et mise en danger de la vie d’autrui qui pèsent sur eux.
Selon leurs explications, ce jour-là, un vendredi, ils se sont rendus devant le restaurant-bar pour faire un point de presse, afin de contester l’existence de commerce dans leur quartier. Malheureusement, disent ils, les choses ont dégénéré, parce qu’il y avait une foule. Ce que la plaignante a nié.
D’après elle, les hostilités ont commencé depuis que le bar a été installé. Elle renseigne qu’après la prière du vendredi, la foule dirigée par les individus qu’elle a identifiés, ont assailli son restaurant-bar. À l’en croire, ils étaient munis de marteaux et ont commencé à casser les vitres, les chaises, les bouteilles de boisson. Pis, elle déclare que les provisions et les bonbonnes de gaz ont été également emportées. Et au moment de prendre une vidéo pour identifier facilement ses agresseurs, son téléphone a été arraché.
Elle renseigne également que Moussa Fall et Pape Demba Ndiaye ont été les premiers à s’introduire dans le commerce. Ces deux personnes ont été également identifiées par le cuisinier du restaurant qui a été entendu à titre de simple renseignement. Pour les avocats de la partie civile, les faits sont suffisamment établis. Pour dédommager leur cliente qui a subi, selon eux, un énorme préjudice, ils ont réclamé la somme de 70 millions F CFA.
Le ministère public, après disqualification du fait de menaces et mise en danger de la vie d’autrui, en violence et voie de fait, a requis six mois et un mois de prison assorti du sursis contre les prévenus. Le maître des poursuites estime qu’ils sont tous coupables des chefs qui leur sont reprochés.
Les avocats de la défense ont, eux, sollicité une relaxe, au bénéfice du doute. D’après eux, dans cette affaire, il se pose un problème d’imputabilité. Ils ont demandé que la partie civile soit déboutée de sa demande, en ce qui concerne le montant du préjudice réclamé. L’affaire mise en délibéré, le jugement sera rendu le 6 avril
EnQuete
Après identification, les nommés Moussa Fall, Mame Demba Ndiaye, Pape Amadou Ndiaye, Moussa Wade et Khalifa Diop ont été désignés par la dame Ndour comme les instigateurs de l’opération. L’affaire ayant atterri à la barre de la Chambre correctionnelle, les deux parties ont chacune apporté des explications.
Selon Pape Demba Ndiaye, il a usé de tous les voies et moyens pour contester l’érection du restaurant-bar juste à côté de son école. Malheureusement, il n’a pas obtenu de réponse des autorités administratives. Au préalable, son refus a été notifié à la dame qui lui a brandi une licence d’exploitation.
À en croire Pape Demba Ndiaye, l’école existe depuis 2018, alors que le commerce d’Hélène Ndour est né en 2021. Toutefois, Pape Demba Ndiaye, ainsi que ses coprévenus ont contesté les faits de destruction de biens appartenant à autrui, menaces et mise en danger de la vie d’autrui qui pèsent sur eux.
Selon leurs explications, ce jour-là, un vendredi, ils se sont rendus devant le restaurant-bar pour faire un point de presse, afin de contester l’existence de commerce dans leur quartier. Malheureusement, disent ils, les choses ont dégénéré, parce qu’il y avait une foule. Ce que la plaignante a nié.
D’après elle, les hostilités ont commencé depuis que le bar a été installé. Elle renseigne qu’après la prière du vendredi, la foule dirigée par les individus qu’elle a identifiés, ont assailli son restaurant-bar. À l’en croire, ils étaient munis de marteaux et ont commencé à casser les vitres, les chaises, les bouteilles de boisson. Pis, elle déclare que les provisions et les bonbonnes de gaz ont été également emportées. Et au moment de prendre une vidéo pour identifier facilement ses agresseurs, son téléphone a été arraché.
Elle renseigne également que Moussa Fall et Pape Demba Ndiaye ont été les premiers à s’introduire dans le commerce. Ces deux personnes ont été également identifiées par le cuisinier du restaurant qui a été entendu à titre de simple renseignement. Pour les avocats de la partie civile, les faits sont suffisamment établis. Pour dédommager leur cliente qui a subi, selon eux, un énorme préjudice, ils ont réclamé la somme de 70 millions F CFA.
Le ministère public, après disqualification du fait de menaces et mise en danger de la vie d’autrui, en violence et voie de fait, a requis six mois et un mois de prison assorti du sursis contre les prévenus. Le maître des poursuites estime qu’ils sont tous coupables des chefs qui leur sont reprochés.
Les avocats de la défense ont, eux, sollicité une relaxe, au bénéfice du doute. D’après eux, dans cette affaire, il se pose un problème d’imputabilité. Ils ont demandé que la partie civile soit déboutée de sa demande, en ce qui concerne le montant du préjudice réclamé. L’affaire mise en délibéré, le jugement sera rendu le 6 avril
EnQuete