Imaginons un automobiliste arrêté pour défaut d’assurance. L’amende s’élève en principe à 20 000 francs CFA (environ 30 euros), mais, trop souvent, il suffit d’un petit billet glissé à l’agent. « Les gens s'arrangent avec 1 000 francs. Alors que cet argent devrait être versé dans les caisses de l’État, il finit dans les mains des policiers », regrette Doudou Mohamet Gaye, 25 ans, ingénieur-informaticien et co-créateur de la plateforme « E-contravention »
L’application vise donc à dématérialiser tout le processus. « Dans le dispositif, le policier porte une caméra et enregistre la session. Une fois la contravention effectuée, l'usager peut payer par les moyens de paiement locaux », l'explique le créateur de la plateforme.
Il ne s’agit pas d’un projet contre les agents de police, assure Doudou Mohamet Gaye. « Dans la plupart des cas, ce sont les usagers qui proposent un arrangement, souligne-t-il. La sensibilisation, c’est des deux côtés. Le challenge, au niveau de la police, c’est d’essayer de les convaincre, essayer de les intégrer dans la solution, parce que nous ne sommes pas là pour les vexer ou les surveiller, mais pour les aider à mieux faire le travail et à gagner en crédibilité. »
Avec son nouveau prix, l’informaticien va multiplier les tests. Il espère désormais pouvoir présenter son projet aux autorités, voire à d’autres pays.
S RFI
L’application vise donc à dématérialiser tout le processus. « Dans le dispositif, le policier porte une caméra et enregistre la session. Une fois la contravention effectuée, l'usager peut payer par les moyens de paiement locaux », l'explique le créateur de la plateforme.
Il ne s’agit pas d’un projet contre les agents de police, assure Doudou Mohamet Gaye. « Dans la plupart des cas, ce sont les usagers qui proposent un arrangement, souligne-t-il. La sensibilisation, c’est des deux côtés. Le challenge, au niveau de la police, c’est d’essayer de les convaincre, essayer de les intégrer dans la solution, parce que nous ne sommes pas là pour les vexer ou les surveiller, mais pour les aider à mieux faire le travail et à gagner en crédibilité. »
Avec son nouveau prix, l’informaticien va multiplier les tests. Il espère désormais pouvoir présenter son projet aux autorités, voire à d’autres pays.
S RFI