Ils ont estimé que les interventions sur les réseaux sociaux sont souvent faites « dans un but de nuire manifestement à l’honorabilité des citoyens, en violation des droits individuels et collectifs consacrés par la constitution », ont dénoncé les commissaires indique le rapport. Des dérives qui, selon eux, ont atteint leur paroxysme lors des émeutes de mars 2021 et de juin 2023 à travers la publication de contenus haineux qui ont eu un effet amplificateur. « On a atteint le sommet de la haine en 2021 et en 2023. J’étais choqué de voir des contenus haineux devenir viraux sur les réseaux sociaux », renchérit le député Nicolas Ndiaye en plénière, ce lundi 20 novembre.
Pour y mettre fin, des députés ont demandé au ministre de « veiller scrupuleusement à ce que l’internet ne soit pas la source du mal qui va brûler le pays, en barrant la route aux pyromanes et aux encagoulés des réseaux sociaux et en les identifiant formellement ».