"En ce jour mémorable du 14 juillet qui marque la libération de la Bastille, nous Français du Sénégal tenons à démontrer à la face du monde que nous sommes rejetés par notre propre pays qui est la France, qui semble ne plus vouloir de nous", a déclaré ce vendredi à Dakar, Siyabou Camara, secrétaire général de l'association des Français du Sénégal.
En ce sens, dit-il, « nous tenons à alerter l'opinion nationale et internationale que le pays qui se réclame des droits de l'homme bafoue les droits les plus élémentaires de ses enfants établis un peu partout dans le monde. Allant même jusqu'à créer des conditions d'apatride pour la plupart d'entre eux ».
Il poursuit, rapporte Pressafrik, en fustigeant toujours; « Nous sommes victimes d'un mauvais traitement de nos demandes de documents d'états-civils, dont la transcription des actes de naissance de nos enfants, les demandes ou les renouvellements de nos passeports ou pièce d'identité nationale entre autres. Nos demandes de transcription d'acte de mariage, nos demandes de certificat de nationalité française entre autres questions, nous sommes confrontées ». Monsieur Camara et ses compatriotes basés à Dakar d’ajouter:
« Nous avons du mal à accéder à la plénitude de nos droits et devoirs en termes de citoyenneté. Pendant que la France accueille des réfugiés ukrainiens, russes, afghans, pakistanais. Ses propres dignes fils sont ignorés et rejetés »
«Nous avons l'impression que notre couleur de peau dérange la France»
Siyabou et Cie interpellent le consul général de France à Dakar sur les courts délais de rendez-vous. « Nous avons du mal à avoir un rendez-vous pour accomplir nos actes citoyens. On a du mal à transcrire nos enfants. Les rendez-vous en ligne ne sont jamais disponibles alors que cette transcription a une date limitée. L'enfant qui naît hors de France doit être transcrit en l'espace d'un mois. Si ce délai est épuisé, l'enfant ne sera plus transcrit. Par conséquent, il ne sera plus considéré comme citoyen à part entière». Ils demandent au consul général de France à Dakar de remettre le « certificat de nationalité française aux ayant droits ».
Selon lui, il y a des « documents en souffrance au consulat. Elle refuse de les donner sans aucun justificatif ». « Nous tenons à dénoncer cet état de fait, car il y a des ressortissants français qui sont devenus aujourd'hui des apatrides, car ils n'ont pas de documents justificatifs », a indiqué le secrétaire général de l'association des Français du Sénégal.
« Nous avons l'impression que notre couleur de peau dérange la France. Aujourd'hui si ce pays qui se réclame le pays des droits de l'homme, qui a ratifié des conventions un peu partout et qui rejette ses propres enfants. Si la France ne veut plus de nous, il n'a qu'à nous le dire », a laissé entendre M. Camara.
En ce sens, dit-il, « nous tenons à alerter l'opinion nationale et internationale que le pays qui se réclame des droits de l'homme bafoue les droits les plus élémentaires de ses enfants établis un peu partout dans le monde. Allant même jusqu'à créer des conditions d'apatride pour la plupart d'entre eux ».
Il poursuit, rapporte Pressafrik, en fustigeant toujours; « Nous sommes victimes d'un mauvais traitement de nos demandes de documents d'états-civils, dont la transcription des actes de naissance de nos enfants, les demandes ou les renouvellements de nos passeports ou pièce d'identité nationale entre autres. Nos demandes de transcription d'acte de mariage, nos demandes de certificat de nationalité française entre autres questions, nous sommes confrontées ». Monsieur Camara et ses compatriotes basés à Dakar d’ajouter:
« Nous avons du mal à accéder à la plénitude de nos droits et devoirs en termes de citoyenneté. Pendant que la France accueille des réfugiés ukrainiens, russes, afghans, pakistanais. Ses propres dignes fils sont ignorés et rejetés »
«Nous avons l'impression que notre couleur de peau dérange la France»
Siyabou et Cie interpellent le consul général de France à Dakar sur les courts délais de rendez-vous. « Nous avons du mal à avoir un rendez-vous pour accomplir nos actes citoyens. On a du mal à transcrire nos enfants. Les rendez-vous en ligne ne sont jamais disponibles alors que cette transcription a une date limitée. L'enfant qui naît hors de France doit être transcrit en l'espace d'un mois. Si ce délai est épuisé, l'enfant ne sera plus transcrit. Par conséquent, il ne sera plus considéré comme citoyen à part entière». Ils demandent au consul général de France à Dakar de remettre le « certificat de nationalité française aux ayant droits ».
Selon lui, il y a des « documents en souffrance au consulat. Elle refuse de les donner sans aucun justificatif ». « Nous tenons à dénoncer cet état de fait, car il y a des ressortissants français qui sont devenus aujourd'hui des apatrides, car ils n'ont pas de documents justificatifs », a indiqué le secrétaire général de l'association des Français du Sénégal.
« Nous avons l'impression que notre couleur de peau dérange la France. Aujourd'hui si ce pays qui se réclame le pays des droits de l'homme, qui a ratifié des conventions un peu partout et qui rejette ses propres enfants. Si la France ne veut plus de nous, il n'a qu'à nous le dire », a laissé entendre M. Camara.