A Bamba Tenda et à Yilli Tenda, il n’y a plus une seule trace de la présence du Consortium chargé d’exécuter les travaux de construction du pont sur la Transgambienne. Ce projet, financé par la Banque africaine de développement (Bad) à hauteur de 65 millions de dollars Us, semble déjà reporté aux calendes grecques. Car, depuis la pose de la première pierre en février 2015, jamais un seul ouvrier n’a mélangé du béton ou plongé du matériel amphibie censé mettre en branle la réalisation de cette ouvrage tant désiré par les Sénégalais soucieux de faire la navette entre les régions nord et sud de leur pays.
Chargé de piloter les travaux de ce projet, le gouvernement de Yahya Jammeh reste silencieux sur les raisons de cette paralysie étonnante. Le fait est, cependant, qu’il n’a jamais réellement voulu de ce pont. Car, une semaine après avoir signé la convention de construction du pont avec le Corsan-Covian-Arezki, Oosmane Badjie, alors ministre gambien des Transports des Infrastructures, a été arrêté et envoyé en prison pour n’avoir « pu empêcher un vol supposé de fonds alors qu’il était ambassadeur de Gambie à Paris », selon l’acte d’accusation porté contre lui.
Chargé de piloter les travaux de ce projet, le gouvernement de Yahya Jammeh reste silencieux sur les raisons de cette paralysie étonnante. Le fait est, cependant, qu’il n’a jamais réellement voulu de ce pont. Car, une semaine après avoir signé la convention de construction du pont avec le Corsan-Covian-Arezki, Oosmane Badjie, alors ministre gambien des Transports des Infrastructures, a été arrêté et envoyé en prison pour n’avoir « pu empêcher un vol supposé de fonds alors qu’il était ambassadeur de Gambie à Paris », selon l’acte d’accusation porté contre lui.