Après l’économie qui est durement touchée, le secteur sanitaire semble être aussi en berne si l’on se fie aux propos du gynécologue et obstétricien Dr. Abdoulaye Diop. « Partout dans le monde, la pandémie a fait des ravages et a eu des effets collatéraux sur le système de santé. Au Sénégal, nous avons remarqué une augmentation drastique du nombre d’avortements », a révélé vendredi dernier Dr. Diop dans l’émission "Priorité Santé" sur RFI, à l’occasion de la Journée internationale de la contraception.
A l’en croire, ces avortements sont des avortements spontanés durant des périodes où en théorie il n’y a pas beaucoup d’avortements. Parce que, insiste le médecin, que ce soit pour les avortements ou pour les grossesses, ce sont des accouchements qui sont assez cycliques. « Nous savons par exemple que le mois de janvier, c’est le mois où il y a le plus d’avortements au Sénégal. Mais avec les collègues, on s’est rendus compte récemment, qu’il y avait un grand nombre d’avortements spontanés qui ont eu lieu durant ces deux derniers mois qui ont suivi le confinement », souligne l’obstétricien.
Donnant les raisons de cette augmentation, le patron de la clinique Neste a estimé qu’il y eu beaucoup de patientes qui n’ont pas dû avoir leurs contraceptifs et qui ont pris des grossesses qui sont se soldées spontanément par des avortements. De l’avis de Dr. Diop, il y a probablement dans ce lot d’avortements spontanés, des avortements clandestins qui ont été faits. « L’accès aux structures de santé a été aussi très diminué ; partant aussi, l’accès à la contraception », renseigne le spécialiste.
12.000 avortements clandestins par an
Restant dans le même sillage, il s’est désolé en outre du fait que les avortements clandestins perdurent encore au Sénégal. Il indique par ailleurs qu’il y a 12 000 avortements clandestins chaque année dans le pays. « Ces avortements ont leurs lots de conséquences comme des hémorragies et des décès. Dans le top 10 des décès des patients dans le premier trimestre de grossesse, il y a les avortements clandestins », soutient Dr. Abdoulaye diop, qui ajoute que c’est une grande source de mortalité.
Par ailleurs, le gynécologue a rappelé que le taux de mortalité maternelle au Sénégal est à 365 décès pour 100 mille naissances. « Ce qui nous fait 5 décès maternels par jour. Et sur ces 5, les 2 sont des grossesses qui ont été rapprochées, contractées alors que la patiente a accouché il y a moins d’un an », constate Dr. Abdoulaye Diop.
A l’en croire, ces avortements sont des avortements spontanés durant des périodes où en théorie il n’y a pas beaucoup d’avortements. Parce que, insiste le médecin, que ce soit pour les avortements ou pour les grossesses, ce sont des accouchements qui sont assez cycliques. « Nous savons par exemple que le mois de janvier, c’est le mois où il y a le plus d’avortements au Sénégal. Mais avec les collègues, on s’est rendus compte récemment, qu’il y avait un grand nombre d’avortements spontanés qui ont eu lieu durant ces deux derniers mois qui ont suivi le confinement », souligne l’obstétricien.
Donnant les raisons de cette augmentation, le patron de la clinique Neste a estimé qu’il y eu beaucoup de patientes qui n’ont pas dû avoir leurs contraceptifs et qui ont pris des grossesses qui sont se soldées spontanément par des avortements. De l’avis de Dr. Diop, il y a probablement dans ce lot d’avortements spontanés, des avortements clandestins qui ont été faits. « L’accès aux structures de santé a été aussi très diminué ; partant aussi, l’accès à la contraception », renseigne le spécialiste.
12.000 avortements clandestins par an
Restant dans le même sillage, il s’est désolé en outre du fait que les avortements clandestins perdurent encore au Sénégal. Il indique par ailleurs qu’il y a 12 000 avortements clandestins chaque année dans le pays. « Ces avortements ont leurs lots de conséquences comme des hémorragies et des décès. Dans le top 10 des décès des patients dans le premier trimestre de grossesse, il y a les avortements clandestins », soutient Dr. Abdoulaye diop, qui ajoute que c’est une grande source de mortalité.
Par ailleurs, le gynécologue a rappelé que le taux de mortalité maternelle au Sénégal est à 365 décès pour 100 mille naissances. « Ce qui nous fait 5 décès maternels par jour. Et sur ces 5, les 2 sont des grossesses qui ont été rapprochées, contractées alors que la patiente a accouché il y a moins d’un an », constate Dr. Abdoulaye Diop.