Avant l'éclatement du conflit, au début des années 1980, environ 75 000 touristes venaient visiter la Casamance. Le conflit casamançais a contribué à mettre à genoux l’activité touristique, dans la mesure où plusieurs hôtels étaient obligés de fermer. Depuis quelques années, l’espoir renaît. L’accalmie observée dans la région ces quelques années, explique cela. Quand soudain, la région renoue avec la violence suite à l’assassinat samedi 6 janvier de 14 bûcherons au sud de Ziguinchor.
En moyenne, 25 000 touristes visitent chaque année la Casamance. Mais depuis une semaine, avec le regain de la tension, les opérateurs touristiques sont inquiets.
Lamarana Kanté, le président de la Fédération des associations des campements touristiques se veut rassurant. « C'est inquiétant quand même, mais il y aura des bonnes volontés qui viendront, les nationaux sont là , on va essayer de s’organiser pour pouvoir travailler mieux. Les 87 campements qui sont là , sont en activité. »
Plusieurs groupes ont annulé leur réservation suite aux annonces du gouvernement français conseillant à ses ressortissants d’éviter le sud de Ziguinchor et la frontière avec la Guinée-Bissau, alors que 80 % des touristes qui visitent la région, sont Français.
« C’est évident, c’est un sujet de préoccupation parce que dans la région la majorité des touristes viennent de France et si jamais, il y avait une note qui interdit, qui conseille ou qui appelle à la prudence, cela poserait problème. Je pense qu’il faut prendre les choses dans un contexte mondial d’insécurité et de difficultés sécuritaires », estime Modou Diouf, de l’Office du tourisme en Casamance.
Le tourisme fait vivre directement ou indirectement, 6,4 % de la population active de la Casamance. La Casamance compte une quarantaine d’hôtels, 87 campements et auberges en activité.
RFI
En moyenne, 25 000 touristes visitent chaque année la Casamance. Mais depuis une semaine, avec le regain de la tension, les opérateurs touristiques sont inquiets.
Lamarana Kanté, le président de la Fédération des associations des campements touristiques se veut rassurant. « C'est inquiétant quand même, mais il y aura des bonnes volontés qui viendront, les nationaux sont là , on va essayer de s’organiser pour pouvoir travailler mieux. Les 87 campements qui sont là , sont en activité. »
Plusieurs groupes ont annulé leur réservation suite aux annonces du gouvernement français conseillant à ses ressortissants d’éviter le sud de Ziguinchor et la frontière avec la Guinée-Bissau, alors que 80 % des touristes qui visitent la région, sont Français.
« C’est évident, c’est un sujet de préoccupation parce que dans la région la majorité des touristes viennent de France et si jamais, il y avait une note qui interdit, qui conseille ou qui appelle à la prudence, cela poserait problème. Je pense qu’il faut prendre les choses dans un contexte mondial d’insécurité et de difficultés sécuritaires », estime Modou Diouf, de l’Office du tourisme en Casamance.
Le tourisme fait vivre directement ou indirectement, 6,4 % de la population active de la Casamance. La Casamance compte une quarantaine d’hôtels, 87 campements et auberges en activité.
RFI