À mi-chemin entre les ronds-points Mouhoumi et Mazala dans le septième arrondissement de Brazzaville, l’unique station service de la zone est hors service. Ses pompes ont été ensevelies par les coulées de boue.
Debout devant cette station, les mains sur ses hanches, Philippe Tsiba, un habitant du quartier, n’en revient pas. « Je pense qu’ici, l’État devrait prendre quand même quelques dispositions, déclare-t-il, visiblement fâché. Cette situation a débuté en 2012. Les gens n’ont pas été regardants et aujourd’hui, vous voyez ce qui se passe. Et puis, quand ca se passe comme ça, il n’y a aucun responsable politique, même le maire de la ville, ne peut passer, rien que pour regarder ».
À quelques pas de cette station trois jeunes, pelles à la main, torse nu, s’affairent à dégager des voitures englouties par le sable jusqu’au toit. « Nous avons été envoyés pour faire sortir les voitures parce que le moteur est touché. Le propriétaire nous a demandé d’enlever les cinq véhicules qui se trouvent ici », explique l'un d'entre eux.
Plus loin, sur la nationale 2, les automobilistes parcourent les quelque cinq kilomètres qui séparent le quartier Soprogi de l’académie militaire en 30 voire 45 minutes. Le tronçon, dont les travaux d’aménagement n’ont pas été bien achevés, est jalonné de nids de poule causés par les eaux de pluie.
« C’est le gouvernement qui gouverne le pays. S’il nous laisse dans cet état, nous devenons comme un enfant qui a perdu à la fois son père et sa mère », se lamente un automobiliste.
Debout devant cette station, les mains sur ses hanches, Philippe Tsiba, un habitant du quartier, n’en revient pas. « Je pense qu’ici, l’État devrait prendre quand même quelques dispositions, déclare-t-il, visiblement fâché. Cette situation a débuté en 2012. Les gens n’ont pas été regardants et aujourd’hui, vous voyez ce qui se passe. Et puis, quand ca se passe comme ça, il n’y a aucun responsable politique, même le maire de la ville, ne peut passer, rien que pour regarder ».
À quelques pas de cette station trois jeunes, pelles à la main, torse nu, s’affairent à dégager des voitures englouties par le sable jusqu’au toit. « Nous avons été envoyés pour faire sortir les voitures parce que le moteur est touché. Le propriétaire nous a demandé d’enlever les cinq véhicules qui se trouvent ici », explique l'un d'entre eux.
Plus loin, sur la nationale 2, les automobilistes parcourent les quelque cinq kilomètres qui séparent le quartier Soprogi de l’académie militaire en 30 voire 45 minutes. Le tronçon, dont les travaux d’aménagement n’ont pas été bien achevés, est jalonné de nids de poule causés par les eaux de pluie.
« C’est le gouvernement qui gouverne le pays. S’il nous laisse dans cet état, nous devenons comme un enfant qui a perdu à la fois son père et sa mère », se lamente un automobiliste.