Tous les trois vivent dans la concession de leur père avec leurs familles. Mais l’ambiance est loin d’être fraternelle, elle est marquée par une animosité qui se traduit par des disputes de jour et de nuit. Ousseynou a son champ derrière sa maison. Et quand une chèvre de sa sœur Sadio y est entrée, il a simplement brisé la corne de l’animal et s’est mis à l’insulter. Ousseynou n’est pas non plus en odeur de sainteté avec son frère aîné Seydou.
«Ma chèvre est entrée dans son champ. Et non content de lui casser une corne, il est venu m’abreuver d’injures. Il m’a insulté de père et de mère», a lancé Sadio que le Président du tribunal interrompt en ces termes :
«En vous insultant de père et de mère, il s’insulte lui-même puisque vous êtes de même père et de même mère.» Le prévenu déclare : «Chaque jour, ils laissent leur bétail entrer dans mon champ et tout détruire. Mais je n’ai pas tellement de problèmes avec ma sœur Sadio mais plutôt avec mon frère Ousseynou qui ne me porte pas dans son cœur. On ne se parle même pas.»
«Ousseynou est belliqueux. Il a même dit à ses enfants de s’éloigner des miens. Un de ses enfants travaillait pour moi, il lui a intimé l’ordre d’arrêter. En réalité, nous n’avons même pas voulu qu’on en arrive là parce que, de toute façon, c’est notre frère. Tout ce que nous voulons c’est la paix, c’est qu’il nous laisse tranquilles », a pour sa part martelé Ousseynou.
«Êtes-vous prêt à faire ce que votre frère vous demande ?», demande le juge au prévenu qui acquiesce de la tête. L’affaire a été mise en délibéré pour être jugée le 13 novembre prochain.
Bes Bi
«Ma chèvre est entrée dans son champ. Et non content de lui casser une corne, il est venu m’abreuver d’injures. Il m’a insulté de père et de mère», a lancé Sadio que le Président du tribunal interrompt en ces termes :
«En vous insultant de père et de mère, il s’insulte lui-même puisque vous êtes de même père et de même mère.» Le prévenu déclare : «Chaque jour, ils laissent leur bétail entrer dans mon champ et tout détruire. Mais je n’ai pas tellement de problèmes avec ma sœur Sadio mais plutôt avec mon frère Ousseynou qui ne me porte pas dans son cœur. On ne se parle même pas.»
«Ousseynou est belliqueux. Il a même dit à ses enfants de s’éloigner des miens. Un de ses enfants travaillait pour moi, il lui a intimé l’ordre d’arrêter. En réalité, nous n’avons même pas voulu qu’on en arrive là parce que, de toute façon, c’est notre frère. Tout ce que nous voulons c’est la paix, c’est qu’il nous laisse tranquilles », a pour sa part martelé Ousseynou.
«Êtes-vous prêt à faire ce que votre frère vous demande ?», demande le juge au prévenu qui acquiesce de la tête. L’affaire a été mise en délibéré pour être jugée le 13 novembre prochain.
Bes Bi