Arborant des brassards rouges, les membres du collectif des paysans de Ndiourbel-Tocky, Ndiourbel-Mbocky et Ndayane, ont fait face à la presse pour s’opposer énergiquement contre la tentative d’accaparement et d’expropriation. Ils accusent, d’après Aly Diokhel Ngom le président dudit collectif, «le maire et ses acolytes, de vouloir faire main basse sur leurs terres ».
Dans leur mémorandum lu par le président du collectif, les paysans confient : « En effet, nous avons eu écho que le maire de la commune de Tocky Gare aurait reçu l’autorisation de lotissement de nos champs et qui serait de 600 parcelles dans la zone dénommée Ngognick-Nébé.
Pour rappel, sur une superficie initialement projetée de 50 ha, les champs que nous exploitons».
Pour eux, le lotissement en question n’obéit pas aux règles édictées par le Code général des Collectivités territoriales et le Code de l’Urbanisme, en ce sens qu’il n’y a pas d’élaboration du Plan directeur d’urbanisme, de l’établissement d’un Schéma directeur de l’aménagement du territoire, qu’il n’y a jamais eu de concertations avec les populations concernées.
Les autres griefs pointés du doigt par le collectif, est l’absence de signature d’un protocole d’accord avec les propriétaires, la visite de terrain de la commission domaniale dont le chef de village ou le délégué de quartier est membre, la délibération du Conseil municipal, l’instruction du dossier par les services techniques et l’avis de la commission départementale ou régionale d’urbanisme, selon le nombre de parcelles, de l’avis du collectif, « une délibération nébuleuse, frauduleuse aurait conduit à un processus de morcellement de 50 ha, sans demande sociale, ni par nécessité et démarche participative et par conséquent, sans attestation unique».
Pour eux, cela ne passera pas parce que ces « terres restantes sont leur seule et unique source de revenus». Ils refusent de les abandonner « à des jouisseurs ou profiteurs». Ils veulent les préserver « pour un développement durable. Ces terres sont des champs qui ont toujours appartenu à nos ancêtres. Nous ne sommes pas demandeurs de lotissement ».
Du côté de la municipalité de Tocky Gare, une source renseigne : « ce lotissement est déjà approuvé par la Commission régionale d’urbanisme. Ce lotissement ne date pas de la gestion de l’actuel maire mais plutôt de son prédécesseur. D’ailleurs, la plupart des membres de ce collectif ont été reçus tout dernièrement par l’actuel maire, qui depuis son installation, n’a jamais initié un projet de lotissement. Pour ce lotissement, déjà 1000 demandes ont été recensées dans la commune ».
emediasn
Dans leur mémorandum lu par le président du collectif, les paysans confient : « En effet, nous avons eu écho que le maire de la commune de Tocky Gare aurait reçu l’autorisation de lotissement de nos champs et qui serait de 600 parcelles dans la zone dénommée Ngognick-Nébé.
Pour rappel, sur une superficie initialement projetée de 50 ha, les champs que nous exploitons».
Pour eux, le lotissement en question n’obéit pas aux règles édictées par le Code général des Collectivités territoriales et le Code de l’Urbanisme, en ce sens qu’il n’y a pas d’élaboration du Plan directeur d’urbanisme, de l’établissement d’un Schéma directeur de l’aménagement du territoire, qu’il n’y a jamais eu de concertations avec les populations concernées.
Les autres griefs pointés du doigt par le collectif, est l’absence de signature d’un protocole d’accord avec les propriétaires, la visite de terrain de la commission domaniale dont le chef de village ou le délégué de quartier est membre, la délibération du Conseil municipal, l’instruction du dossier par les services techniques et l’avis de la commission départementale ou régionale d’urbanisme, selon le nombre de parcelles, de l’avis du collectif, « une délibération nébuleuse, frauduleuse aurait conduit à un processus de morcellement de 50 ha, sans demande sociale, ni par nécessité et démarche participative et par conséquent, sans attestation unique».
Pour eux, cela ne passera pas parce que ces « terres restantes sont leur seule et unique source de revenus». Ils refusent de les abandonner « à des jouisseurs ou profiteurs». Ils veulent les préserver « pour un développement durable. Ces terres sont des champs qui ont toujours appartenu à nos ancêtres. Nous ne sommes pas demandeurs de lotissement ».
Du côté de la municipalité de Tocky Gare, une source renseigne : « ce lotissement est déjà approuvé par la Commission régionale d’urbanisme. Ce lotissement ne date pas de la gestion de l’actuel maire mais plutôt de son prédécesseur. D’ailleurs, la plupart des membres de ce collectif ont été reçus tout dernièrement par l’actuel maire, qui depuis son installation, n’a jamais initié un projet de lotissement. Pour ce lotissement, déjà 1000 demandes ont été recensées dans la commune ».
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