Bruxelles contre-attaque, et va à son tour imposer des sanctions douanières contre Washington comme l’y autorise l’Organisation mondiale du commerce. C’est le dernier acte du feuilleton opposant l’UE et les États-Unis sur les aides d’État à leurs champions aéronautiques respectifs, Airbus et Boeing. Et ce alors que les ministres du Commerce de l'UE sont réunis, ce lundi 9 novembre à Bruxelles, pour évoquer l'avenir des relations commerciales avec les États-Unis.
Ces mesures pourraient représenter jusqu’à 4 milliards de dollars de taxes sur des produits comme les avions, mais aussi les tracteurs, les arachides, le tabac ou encore le ketchup.
Porte ouverte
L'Union européenne applique en fait la décision prise le mois dernier par l'OMC qui l'autorise à répondre aux taxes imposées depuis l'an dernier par les États-Unis et validées elles-mêmes par l'OMC à hauteur de 7,5 milliards de dollars.
C'est ainsi que le vin français, par exemple, est privé depuis des mois de son marché phare. Des sanctions qui font d'autant plus mal que le contexte de la pandémie de Covid-19 est venu alourdir le fardeau de nombreux secteurs de l'économie.
Airbus, en juillet dernier, a pris les devants et s'est mis en conformité avec le règlement de l'OMC afin d'inciter Washington à assouplir ses mesures. Cela n'a pas suffi à mettre fin à ce litige vieux de 16 ans.
En adoptant ses sanctions, Bruxelles affirme sa résolution à appliquer son droit. Mais alors qu'un bras-de-fer institutionnel se prépare au sommet de l'administration américaine, Bruxelles laisse aussi une porte ouverte. Elle se dit prête à lever à tout moment ses taxes et toujours disposée à obtenir « une solution négociée ».
L'espoir Biden
Le ministre allemand de l'Économie, Peter Altmaier, a déclaré lundi à la radio Deutschlandfunk qu'il voyait dans le changement de président aux États-Unis « l'opportunité qu'on n'en arrive pas à de nouveaux durcissements sur les droits de douane ».
Sous Donald Trump, les États-Unis ont mené une politique de confrontation avec l'Europe, avec souvent Berlin dans le viseur. « Il y a de grandes attentes après la victoire électorale de Joe Biden et l'espoir que les États-Unis vont revenir à une approche multilatérale, y compris dans le commerce », a affirmé M. Altmaier à son arrivée à Bruxelles.
Ces mesures pourraient représenter jusqu’à 4 milliards de dollars de taxes sur des produits comme les avions, mais aussi les tracteurs, les arachides, le tabac ou encore le ketchup.
Porte ouverte
L'Union européenne applique en fait la décision prise le mois dernier par l'OMC qui l'autorise à répondre aux taxes imposées depuis l'an dernier par les États-Unis et validées elles-mêmes par l'OMC à hauteur de 7,5 milliards de dollars.
C'est ainsi que le vin français, par exemple, est privé depuis des mois de son marché phare. Des sanctions qui font d'autant plus mal que le contexte de la pandémie de Covid-19 est venu alourdir le fardeau de nombreux secteurs de l'économie.
Airbus, en juillet dernier, a pris les devants et s'est mis en conformité avec le règlement de l'OMC afin d'inciter Washington à assouplir ses mesures. Cela n'a pas suffi à mettre fin à ce litige vieux de 16 ans.
En adoptant ses sanctions, Bruxelles affirme sa résolution à appliquer son droit. Mais alors qu'un bras-de-fer institutionnel se prépare au sommet de l'administration américaine, Bruxelles laisse aussi une porte ouverte. Elle se dit prête à lever à tout moment ses taxes et toujours disposée à obtenir « une solution négociée ».
L'espoir Biden
Le ministre allemand de l'Économie, Peter Altmaier, a déclaré lundi à la radio Deutschlandfunk qu'il voyait dans le changement de président aux États-Unis « l'opportunité qu'on n'en arrive pas à de nouveaux durcissements sur les droits de douane ».
Sous Donald Trump, les États-Unis ont mené une politique de confrontation avec l'Europe, avec souvent Berlin dans le viseur. « Il y a de grandes attentes après la victoire électorale de Joe Biden et l'espoir que les États-Unis vont revenir à une approche multilatérale, y compris dans le commerce », a affirmé M. Altmaier à son arrivée à Bruxelles.