En plus d’être dépouillé de sa maison, Moustapha Dramé a été condamné à deux ans de prison, dont six mois ferme en première instance. En sus de cette peine, ce marié et père de famille a été contraint d’allouer à son ancien employeur la somme de 5 millions de francs CFA. Celui-ci reprochait le délit d’abus de confiance portant sur 25 millions de nos francs.
Propriétaire de la société CCPS, il avait employé Moustapha Dramé comme vendeur. Au bout de sept années de collaboration, les parties se sont retrouvées au tribunal des flagrants délits de Dakar, pour régler leur différend.
Selon la CCPS, Moustapha Dramé falsifiait les factures. Parfois, les clients qui ne pouvaient pas venir au magasin passaient leurs commandes par téléphone et payaient par Orange Money.
Ainsi, selon les plaignants, Moustapha Dramé minorait les prix qu’il fixait aux acheteurs sur les factures. Après paiement sur son compte Orange Money, il gardait le surplus. Ce que celui-ci a contesté encore une fois, hier, à la barre de la Cour d’appel de Dakar.
‘’Je n’étais qu’un vendeur. Je n’avais pas le droit de gérer la comptabilité ni le magasin. J’étais juste chargé de prendre les commandes’’, a souligné M. Dramé. À l’en croire, ses anciens employeurs lui en veulent parce qu’il a démissionné quand ils ont voulu le transférer au magasin, après environ sept ans de service.
‘’J’étais un bon vendeur. Aller au magasin ne m’arrangeait pas, surtout pour mon avenir professionnel’’, a-t-il expliqué. Dépité à cause de la perte de sa maison sise à Diamniadio, il renseigne qu’il a acquis ce terrain bien avant qu’il ne travaille à la société CCPS. En plus de cela, il précise qu’il détient une mercerie depuis 2003.
Son avocat, Me Padonou, qui dit ne toujours pas comprendre la décision du juge de la première instance, sollicite l’information de la première peine. Il a demandé que son client soit relaxé purement et simplement du délit d’abus de confiance.
‘’Parmi le personnel, il est le seul à ne pas être instruit. On a réussi à le faire passer pour le gérant. Rien ne prouve cette allégation. Il n’est pas comptable, il n’est pas caissier. Il ne comprend pas l’utilisation de la machine. Toutes les factures sont produites par un système informatique’’, a relevé la robe noire.
À la suite de l’avocat général qui a requis l’application de la loi, l’avocat de la partie civile a sollicité la confirmation de la première décision.
L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 10 juillet.
EnQuete
Propriétaire de la société CCPS, il avait employé Moustapha Dramé comme vendeur. Au bout de sept années de collaboration, les parties se sont retrouvées au tribunal des flagrants délits de Dakar, pour régler leur différend.
Selon la CCPS, Moustapha Dramé falsifiait les factures. Parfois, les clients qui ne pouvaient pas venir au magasin passaient leurs commandes par téléphone et payaient par Orange Money.
Ainsi, selon les plaignants, Moustapha Dramé minorait les prix qu’il fixait aux acheteurs sur les factures. Après paiement sur son compte Orange Money, il gardait le surplus. Ce que celui-ci a contesté encore une fois, hier, à la barre de la Cour d’appel de Dakar.
‘’Je n’étais qu’un vendeur. Je n’avais pas le droit de gérer la comptabilité ni le magasin. J’étais juste chargé de prendre les commandes’’, a souligné M. Dramé. À l’en croire, ses anciens employeurs lui en veulent parce qu’il a démissionné quand ils ont voulu le transférer au magasin, après environ sept ans de service.
‘’J’étais un bon vendeur. Aller au magasin ne m’arrangeait pas, surtout pour mon avenir professionnel’’, a-t-il expliqué. Dépité à cause de la perte de sa maison sise à Diamniadio, il renseigne qu’il a acquis ce terrain bien avant qu’il ne travaille à la société CCPS. En plus de cela, il précise qu’il détient une mercerie depuis 2003.
Son avocat, Me Padonou, qui dit ne toujours pas comprendre la décision du juge de la première instance, sollicite l’information de la première peine. Il a demandé que son client soit relaxé purement et simplement du délit d’abus de confiance.
‘’Parmi le personnel, il est le seul à ne pas être instruit. On a réussi à le faire passer pour le gérant. Rien ne prouve cette allégation. Il n’est pas comptable, il n’est pas caissier. Il ne comprend pas l’utilisation de la machine. Toutes les factures sont produites par un système informatique’’, a relevé la robe noire.
À la suite de l’avocat général qui a requis l’application de la loi, l’avocat de la partie civile a sollicité la confirmation de la première décision.
L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 10 juillet.
EnQuete