C’est le cas d’Ibrahima Sall qui a porté préjudice à 4 jeunes femmes dont l’une est mariée. Poursuivi en justice pour collecte illicite de données et diffusion d’images contraires aux bonnes moeurs, il a été condamné à 2 ans dont 2 mois ferme.
Où va le pays ?
C’est la question que se posent certainement les justiciables qui ont assisté vendredi à l’audience du tribunal des flagrants délits de Dakar. Ibrahima Sall, chauffeur de son état, était aux bancs des accusés. Il comparaissait pour collecte illicite de données et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs au préjudice des cousines Diaba Seck et Mame Diarra Seck.
En effet, il ressort des débats d’audience que le mis en cause est un habitué des faits. Son modus operandi consistait à draguer des filles pour ensuite les mettre sur son lit en les prenant en photos ou en vidéos à leur insu avant de les faire chanter pour avoir d’autres rancarts.
Ainsi, il a sur son tableau de chasse 4 victimes. Mais deux ont décidé de le traduire en justice. L’une d’elles est une femme mariée.
Devant le prétoire, le prévenu a nié le délit de collecte illicite des données. Selon lui, les plaignantes étaient consentantes lors de la prise des photos et vidéos. Il dit même avoir oublié la date où les images ont été prises.
«Je reconnais avoir envoyé les photos de Diaba à Mame Diarra uniquement», dit il pour se défendre.
Trouvant que les faits sont avérés, la parquetière a requis deux ans de prison ferme contre le mis en cause. Un réquisitoire jugé trop sévère par l’avocat de la défense, Me Bachir Lo, qui estime que son client est un jeune délinquant qui comparaît pour la première fois.
«Le condamner à deux ans serait comme briser sa vie. Il a envoyé les photos à Mame Diarra seulement et non aux autres», a indiqué Me Lo qui a plaidé la clémence en faveur de son client. Cependant, le juge n’a pas manqué de sermonner le chauffeur.
«On t’a pardonné car tu es jeune. De par tes actes, tu détruis la vie de certaines femmes. En plus, il y a risque qu’elles ne puissent plus avoir de mari ou être respectées. Par contre toi, tu continueras ta vie tranquillement», a soutenu le juge avant de le condamner à deux ans dont 2 mois ferme. Les intérêts civils des plaignantes ont été réservés suite à leurs absences.
L’As
Où va le pays ?
C’est la question que se posent certainement les justiciables qui ont assisté vendredi à l’audience du tribunal des flagrants délits de Dakar. Ibrahima Sall, chauffeur de son état, était aux bancs des accusés. Il comparaissait pour collecte illicite de données et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs au préjudice des cousines Diaba Seck et Mame Diarra Seck.
En effet, il ressort des débats d’audience que le mis en cause est un habitué des faits. Son modus operandi consistait à draguer des filles pour ensuite les mettre sur son lit en les prenant en photos ou en vidéos à leur insu avant de les faire chanter pour avoir d’autres rancarts.
Ainsi, il a sur son tableau de chasse 4 victimes. Mais deux ont décidé de le traduire en justice. L’une d’elles est une femme mariée.
Devant le prétoire, le prévenu a nié le délit de collecte illicite des données. Selon lui, les plaignantes étaient consentantes lors de la prise des photos et vidéos. Il dit même avoir oublié la date où les images ont été prises.
«Je reconnais avoir envoyé les photos de Diaba à Mame Diarra uniquement», dit il pour se défendre.
Trouvant que les faits sont avérés, la parquetière a requis deux ans de prison ferme contre le mis en cause. Un réquisitoire jugé trop sévère par l’avocat de la défense, Me Bachir Lo, qui estime que son client est un jeune délinquant qui comparaît pour la première fois.
«Le condamner à deux ans serait comme briser sa vie. Il a envoyé les photos à Mame Diarra seulement et non aux autres», a indiqué Me Lo qui a plaidé la clémence en faveur de son client. Cependant, le juge n’a pas manqué de sermonner le chauffeur.
«On t’a pardonné car tu es jeune. De par tes actes, tu détruis la vie de certaines femmes. En plus, il y a risque qu’elles ne puissent plus avoir de mari ou être respectées. Par contre toi, tu continueras ta vie tranquillement», a soutenu le juge avant de le condamner à deux ans dont 2 mois ferme. Les intérêts civils des plaignantes ont été réservés suite à leurs absences.
L’As