Le jeune opérateur, membre du Gié Darou Salam, Ibra Guèye, se plaint des « travaux du Brt, notamment aux Parcelles, à Liberté 6, à Grand-Yoff, entre autres, qui font qu’il est presque impossible de travailler. Non seulement du fait des embouteillages causés, mais aussi et surtout de la dégradation constante des routes en réfection. Nous sommes obligés de changer de pneus tous les 15 jours, sans compter les lames de voitures]i ».
Il poursuit en ces termes : «Dans tous les secteurs, les gens crient leur souffrance, alors que nous mourrons en silence. Trop c'est trop, il faut que cela change». Sur la question de savoir si le projet du Bus rapid transit impacte négativement sur eux, sa réponse est sans détour : «Bien sûr !» . Et il ajoute : «Le pire est qu'ils veulent nous éliminer définitivement du transport, car ils ont prévu pour le Brt, des bus de rabattement, qui ne sera rien d'autre qu’Aftu 2».
Sur cette même lancée, Moustapha Mar, opérateur également d’Aftu du Gie Ndimbalanté (Entr'aide), martèle qu’«il était prévu que pour les bus de rabattement, c'est Aftu qui va gérer pour desservir le Brt et même le Ter, mais le constat est qu'ils ont amené des lignes prioritaires».
D'ailleurs, poursuit-il, «un haut responsable du Cetud, a soutenu que le projet est en place avec plus de 400 bus, qui vont servir 14 lignes». Le malheur est qu’Aftu «sera concurrencé par des étrangers, car ce n'est pas le secteur privé national qui est choisi pour les bus de rabattement».
Il poursuit : «On peut dire aujourd'hui que si Aftu 2, avec les étrangers, est mise en place, plusieurs de nos lignes seront récupérées par ces derniers, car protégées par nos autorités. Ce qui est sûr, au moins 6 000 emplois directs sont menacés».
Malick Kébé, quant à lui, affirme que s'il s'agit de rabattement, ils le font déjà pour le Ter et le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) sait que nous pouvons le faire aussi pour le Brt. Car Aftu a un programme de 1 000 bus pour un projet de 25 milliards FCfa, qui est déjà ficelé, pour remplacer les premiers bus qui étaient en circulation, à savoir les Tata et les King Long, qui seront changés en début 2023.
Donc, «si les autorités en charge du transport urbain veulent choisir des étrangers pour faire le rabattement, alors que ces derniers vont emprunter les mêmes itinéraires et tracés que les lignes de bus tatas, cela veut dire "tuer" simplement Aftu, avec ses 14 Gie de transport. Aujourd'hui, faire descendre de la route l'Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu), c'est priver chaque jour 1 million de voyageurs de la capitale de mobilité urbaine, réduire leur pouvoir de se déplacer. Ce qui va plomber considérablement notre économie ».
Il poursuit en ces termes : «Dans tous les secteurs, les gens crient leur souffrance, alors que nous mourrons en silence. Trop c'est trop, il faut que cela change». Sur la question de savoir si le projet du Bus rapid transit impacte négativement sur eux, sa réponse est sans détour : «Bien sûr !» . Et il ajoute : «Le pire est qu'ils veulent nous éliminer définitivement du transport, car ils ont prévu pour le Brt, des bus de rabattement, qui ne sera rien d'autre qu’Aftu 2».
Sur cette même lancée, Moustapha Mar, opérateur également d’Aftu du Gie Ndimbalanté (Entr'aide), martèle qu’«il était prévu que pour les bus de rabattement, c'est Aftu qui va gérer pour desservir le Brt et même le Ter, mais le constat est qu'ils ont amené des lignes prioritaires».
D'ailleurs, poursuit-il, «un haut responsable du Cetud, a soutenu que le projet est en place avec plus de 400 bus, qui vont servir 14 lignes». Le malheur est qu’Aftu «sera concurrencé par des étrangers, car ce n'est pas le secteur privé national qui est choisi pour les bus de rabattement».
Il poursuit : «On peut dire aujourd'hui que si Aftu 2, avec les étrangers, est mise en place, plusieurs de nos lignes seront récupérées par ces derniers, car protégées par nos autorités. Ce qui est sûr, au moins 6 000 emplois directs sont menacés».
Malick Kébé, quant à lui, affirme que s'il s'agit de rabattement, ils le font déjà pour le Ter et le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) sait que nous pouvons le faire aussi pour le Brt. Car Aftu a un programme de 1 000 bus pour un projet de 25 milliards FCfa, qui est déjà ficelé, pour remplacer les premiers bus qui étaient en circulation, à savoir les Tata et les King Long, qui seront changés en début 2023.
Donc, «si les autorités en charge du transport urbain veulent choisir des étrangers pour faire le rabattement, alors que ces derniers vont emprunter les mêmes itinéraires et tracés que les lignes de bus tatas, cela veut dire "tuer" simplement Aftu, avec ses 14 Gie de transport. Aujourd'hui, faire descendre de la route l'Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu), c'est priver chaque jour 1 million de voyageurs de la capitale de mobilité urbaine, réduire leur pouvoir de se déplacer. Ce qui va plomber considérablement notre économie ».