Pour Cheikh Abdoulaye Sarr, président de l'Association des commerçants de carreaux du Sénégal (Accs) «l'opinion publique nationale doit être informée de la concurrence déloyale des Indiens et de l'usine chinoise twyford».
Il se dit indigné de «ces pratiques néfastes qui polluent le commerce de carreaux au Sénégal et l'association que j'ai l'honneur de diriger prendra toutes ses responsabilités pour faire face à ces actes qui constituent une menace réelle pour la chaîne de valeur du carreau».
Cheikh Abdoulaye Sarr déplore à ce titre le mutisme de l'État du Sénégal qui devait régulariser et protéger la vente de carreaux au Sénégal : l'État néglige et laisse en rade les acteurs nationaux pour favoriser les étrangers au prix de menace de faillite des commerçants sénégalais.
Certes il reconnaît que nous sommes dans la mondialisation de l'économie et à la faveur de l'interdépendance. N'empêche, mais selon lui «l'État est toujours dans l'obligation de protéger les petits producteurs».
Le président de l'Association des commerçants de carreaux du Sénégal affirme que «l'usine chinoise tout comme celle des Indiens doit respecter les règles du commerce car on ne peut pas être industriel ou grossiste et intervenir dans toute la chaîne commerciale jusqu'au détaillant final».
Le plus grave, c'est la spéculation qui gravite autour du commerce des carreaux, renseigne désespérément Serigne Cheikh Sarr. Pire encore, ces Chinois et Indiens «ne cessent d'augmenter sans cesse le prix des carreaux et cela a des conséquences sur les petits magasins. Non seulement, ils n'ont pas le droit de vendre en détail mais ils ont pour seul objectif d'affaiblir tous les commerçants sénégalais afin de les faire disparaître dans la chaîne, le commerce de carreaux au Sénégal et d'occuper le marché. Et cela nous ne l’accepterons jamais, prévient Serigne Cheikh Sarr.
«Ces Chinois et Indiens nous font vivre beaucoup de difficultés. À cela, s'ajoute l'augmentation de 50% sur les tarifs douaniers et sur les conteneurs de carreaux, se désole-t-il.
Revenant à la charge, il laisse entendre que cet état de fait leur cause énormément de difficultés et beaucoup de commerçants peinent à importer. La conséquence de ces pratiques malsaines c'est que «nos activités sont au ralenti» et l'Association des Commerçants de Carreaux du Sénégal (Accs) interpelle directement le Président Macky Sall pour lui faire comprendre que beaucoup de chefs de famille et de jeunes qui sont dans le commerce de carreaux perdent leurs emplois, la majeure partie de nos magasins sont fermés donc s'il ne réagit pas à travers les démembrements de l'État pour protéger les petits commerçants sénégalais, ce secteur du commerce de carreaux va s'étioler.
Tribune
Il se dit indigné de «ces pratiques néfastes qui polluent le commerce de carreaux au Sénégal et l'association que j'ai l'honneur de diriger prendra toutes ses responsabilités pour faire face à ces actes qui constituent une menace réelle pour la chaîne de valeur du carreau».
Cheikh Abdoulaye Sarr déplore à ce titre le mutisme de l'État du Sénégal qui devait régulariser et protéger la vente de carreaux au Sénégal : l'État néglige et laisse en rade les acteurs nationaux pour favoriser les étrangers au prix de menace de faillite des commerçants sénégalais.
Certes il reconnaît que nous sommes dans la mondialisation de l'économie et à la faveur de l'interdépendance. N'empêche, mais selon lui «l'État est toujours dans l'obligation de protéger les petits producteurs».
Le président de l'Association des commerçants de carreaux du Sénégal affirme que «l'usine chinoise tout comme celle des Indiens doit respecter les règles du commerce car on ne peut pas être industriel ou grossiste et intervenir dans toute la chaîne commerciale jusqu'au détaillant final».
Le plus grave, c'est la spéculation qui gravite autour du commerce des carreaux, renseigne désespérément Serigne Cheikh Sarr. Pire encore, ces Chinois et Indiens «ne cessent d'augmenter sans cesse le prix des carreaux et cela a des conséquences sur les petits magasins. Non seulement, ils n'ont pas le droit de vendre en détail mais ils ont pour seul objectif d'affaiblir tous les commerçants sénégalais afin de les faire disparaître dans la chaîne, le commerce de carreaux au Sénégal et d'occuper le marché. Et cela nous ne l’accepterons jamais, prévient Serigne Cheikh Sarr.
«Ces Chinois et Indiens nous font vivre beaucoup de difficultés. À cela, s'ajoute l'augmentation de 50% sur les tarifs douaniers et sur les conteneurs de carreaux, se désole-t-il.
Revenant à la charge, il laisse entendre que cet état de fait leur cause énormément de difficultés et beaucoup de commerçants peinent à importer. La conséquence de ces pratiques malsaines c'est que «nos activités sont au ralenti» et l'Association des Commerçants de Carreaux du Sénégal (Accs) interpelle directement le Président Macky Sall pour lui faire comprendre que beaucoup de chefs de famille et de jeunes qui sont dans le commerce de carreaux perdent leurs emplois, la majeure partie de nos magasins sont fermés donc s'il ne réagit pas à travers les démembrements de l'État pour protéger les petits commerçants sénégalais, ce secteur du commerce de carreaux va s'étioler.
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