Suite à la remise en cause du classement des établissements dans l’édition 2016 du Concours général par le lycée Limamoulaye, M. Ndiaye souligne que "sans forcément être dans la contestation, le débat a le mérité d’être posé afin de voir dans quelle mesure le désormais très couru Concours général, devenu un label pour les écoles, pourrait être plus équitable dans son classement et son principe".
Pour rappel, à l’édition 2016, la Maison d’éducation Mariama Bâ est le premier établissement avec quatre prix et 10 accessits. Elle est suivie du Lycée Seydina Limamoulaye, du Groupe scolaire Yavuz Selim, du Lycée de Thiaroye et du Prytanée militaire Charles Ntchoreré. Et alors ce classement ne s’est pas fait sur la base du nombre de distinctions mais plutôt à partir de la somme pondérée des points des distinctions obtenues, ont expliqué les autorités, ce que déplore le lycée Limamoulaye.
Pour le consultant, ce système de pondération, qui implique les coefficients attribués en fonction de l’obtention d’un premier prix, second prix et accessits, "comporte quelques limites et est même inéquitable dans son fondement". Ainsi, il est connu que, dans ce concours en question, ce sont des lycées aux effectifs différents en termes de nombre qui sont mis en compétition. Limamoulaye compte par exemple près de 30 terminales tandis qu’un lycée comme Mariama Bâ ou le Prytanée militaire n’en compte que 3, si l’on se fonde sur le système classique (A, C et D qui correspondent à des séries L, S1 et S2)", explique-t-il.
En effet, relève le consultant, il y a beaucoup de matières "qui existent dans des écoles telles que Maurice Delafosse, Limamoulaye, André Peytavin de Saint-Louis, (…) qu’on ne trouve pas à Mariama Bâ ou au Prytanée militaire". Ce qui, selon lui, revient à dire que le système de pondération en question choisie, devrait plutôt tenir compte du nombre de candidats présentés et du nombre de matières dans lesquelles les candidats peuvent concourir. « C’est une autre forme d’injustice », précise M. Ndiaye.
Pour lui, "il serait, en effet, bien plus intéressant de corréler les résultats du Concours général avec ceux du baccalauréat et du Bfem", car, "beaucoup d’écoles qui apparaissent dans le classement du Concours général, n’obtiennent pas forcément de bons résultats au Bac et au Bfem". Ce qui d’ailleurs signifie que le système n’est pas à la base de produire une élite. Il invite ainsi les acteurs à innover par un système de classement plus juste et plus équitable, qui serait encore mieux, sans bien entendu occulter les résultats du Bac et du Bfem qui permettent de franchir des étapes vers la vie professionnelle.
Pour rappel, à l’édition 2016, la Maison d’éducation Mariama Bâ est le premier établissement avec quatre prix et 10 accessits. Elle est suivie du Lycée Seydina Limamoulaye, du Groupe scolaire Yavuz Selim, du Lycée de Thiaroye et du Prytanée militaire Charles Ntchoreré. Et alors ce classement ne s’est pas fait sur la base du nombre de distinctions mais plutôt à partir de la somme pondérée des points des distinctions obtenues, ont expliqué les autorités, ce que déplore le lycée Limamoulaye.
Pour le consultant, ce système de pondération, qui implique les coefficients attribués en fonction de l’obtention d’un premier prix, second prix et accessits, "comporte quelques limites et est même inéquitable dans son fondement". Ainsi, il est connu que, dans ce concours en question, ce sont des lycées aux effectifs différents en termes de nombre qui sont mis en compétition. Limamoulaye compte par exemple près de 30 terminales tandis qu’un lycée comme Mariama Bâ ou le Prytanée militaire n’en compte que 3, si l’on se fonde sur le système classique (A, C et D qui correspondent à des séries L, S1 et S2)", explique-t-il.
En effet, relève le consultant, il y a beaucoup de matières "qui existent dans des écoles telles que Maurice Delafosse, Limamoulaye, André Peytavin de Saint-Louis, (…) qu’on ne trouve pas à Mariama Bâ ou au Prytanée militaire". Ce qui, selon lui, revient à dire que le système de pondération en question choisie, devrait plutôt tenir compte du nombre de candidats présentés et du nombre de matières dans lesquelles les candidats peuvent concourir. « C’est une autre forme d’injustice », précise M. Ndiaye.
Pour lui, "il serait, en effet, bien plus intéressant de corréler les résultats du Concours général avec ceux du baccalauréat et du Bfem", car, "beaucoup d’écoles qui apparaissent dans le classement du Concours général, n’obtiennent pas forcément de bons résultats au Bac et au Bfem". Ce qui d’ailleurs signifie que le système n’est pas à la base de produire une élite. Il invite ainsi les acteurs à innover par un système de classement plus juste et plus équitable, qui serait encore mieux, sans bien entendu occulter les résultats du Bac et du Bfem qui permettent de franchir des étapes vers la vie professionnelle.